La première compagnie aérienne de Russie a déclaré être prête à abandonner son monopole sur 34 routes internationales au départ de la Russie. Héritière de l’époque soviétique, Aeroflot a longtemps été la seule compagnie russe à atterrir à l’étranger, notamment au départ de Moscou. Mais même si elle reste la première compagnie russe de la capitale avec plus de 90 destinations internationales, depuis plusieurs années ce monopole s’effrite.  La compagnie privée, Transaero, est ainsi devenu le deuxième opérateur russe à l’étranger et a pu, par exemple, dernièrement lancer des vols entre Moscou et Paris (en code share avec Aigle Azur), une ligne jusqu’ici chasse-gardée du couple de SkyTeam, Aeroflot – Air France. Mais Aeroflot se dit aujourd’hui assez forte pour réduire encore plus son monopole sur 34 de ses routes internationales. Son PDG, Vitaly Saveliev, a ainsi affirmé, que « si d’autres compagnies sont nommées sur nos routes, nous le supporterons ». Il en a toutefois profité pour réclamer plus de fréquences sur ces mêmes routes. Rappelons qu’Aeroflot dessert aujourd’hui plus de 116 destinations dans 52 pays, grâce à une flotte d’une centaine d’appareils. Si les autorités russes ont autorisé d’autres compagnies (Transaero, mais aussi S7) à opérer vers la France ou l’Italie, Aeroflot reste encore la seule à proposer des vols au départ de Moscou vers Prague, Stockholm, Bruxelles, Budapest, Belgrade, Oslo, Amsterdam, Copenhague, Dubaï, Guangzhou, La Havane ou encore Miami.