Le groupe IAG, né de la fusion de British Airways et Iberia, a accepté la proposition du médiateur de réduire le nombre de suppressions d’emplois de 3807 à 3141, limiter les baisses de salaires et augmenter la prime de départ, afin de mettre fin aux grèves des employés de la compagnie aérienne espagnole. Les syndicats du transporteur national espagnol devaient rencontrer hier le médiateur Gregorio Tudela, après l’accord signifié par IAG à ses propositions  dans la soirée du 10 mars 2013 par IAG: 666 suppressions de postes en moins qu’initialement prévu par le plan de restructuration, passage de l’indemnité de 20 à 35 jours, et limitation à 15% des baisses de salaires pour les employés restants. La plupart des syndicats seraient prêts à signer pour ce dernier accord, mais leurs adhérents vont devoir être convaincus. La presse britannique estimait hier que le PDG d’IAG Willie Walsh avait remporté une victoire, même si l’impact de la restructuration sera moins important que prévu dans les résultats financiers d’Iberia. La compagnie espagnole économisera chaque année 250 millions d’euros sur ses coûts salariaux, qui représentent environ 30% des ses coûts contre 24% en moyenne pour l’ensemble du groupe. Il est encore trop tôt pour savoir si la troisième série de cinq jours de grève de l’année, prévue chez Iberia du 18 au 22 mars, sera annulée. Selon Willie Walsh, chaque jour de grève coûte 3 millions d’euros au transporteur espagnol.