Une enquête est en cours pour expliquer les causes d’un atterrissage miraculeux en mer,  à quelques dizaines de la piste d’atterrissage de Denpasar sur l’île de Bali. Les autorités de la sécurité aérienne indonésienne (KNKT) ont commencé leur enquête sur le crash en mer, d’un Boeing 737-800 de Lion Air, qui par chance inouïe, n’a pas fait de victimes graves parmi les 108 personnes à bord. 45 passagers ont quand même été hospitalisés pour des blessures diverses. Un Français était à bord, qui s’en sort avec des « petites contusions au bras ». Le KNKT n’écarte pour le moment aucune piste : météo, incident technique ou erreur humaine…). L’avion "n'a pas touché la piste" de Denpasar au Bali, ont confirmé les enquêteurs, mais a touché directement l’océan qui borde l’extrémité de la piste à quelques dizaines de mètres. Le fuselage s’est brisé en deux morceaux sous le choc. L ‘avion, qui effectuait une liaison intérieure depuis Bandung, sur l'île de Java,  était de fabrication récente (2012) avec seulement 150 heures de vol en Indonésie. Les premiers éléments issus des enregistrements radar montrent que l’avion était légèrement trop bas (de 100 pieds) par rapport à l’altitude autorisée. Surtout, il a ensuite eu un taux de descente de 700 pieds / minute alors qu’il n’aurait dû descendre que de 200 pieds / minute à ce moment, le faisant plonger à la verticale sans qu’il réussisse à accrocher le début de piste. L’hypothèse d’un trou d’air est donc évoquée. L’avion désormais inutilisable devra être sorti des eaux pour les besoins des enquêteurs, qui vont étudier le meilleur moyen pour minimiser les dégâts sur les coraux, les boîtes noires devant être récupérées ce dimanche et envoyées à Jakarta pour décryptage. Boeing s’est dit « prêt à assister les autorités locales si elles en faisaient la demande », a commenté un porte-parole de Boeing. Lion Air dont la flotte va connaître ces prochaines années une croissance exponentielle avec environ 550 monocouloirs encore en commande (le plus important backlog pour une compagnie au monde) à comparer à une flotte de 92 appareils aujourd’hui, est inscrite sur la liste des compagnies aériennes interdites en Europe. Des experts se sont depuis inquiétés des équipages qui pourraient être recrutés à la va-vite pour accompagner cette croissance (trop ?) rapide, ou d’équipages surmenés.   http://www.youtube.com/watch?v=IcT_ql5relI