Des agents de sécurité de l’aéroport de Marseille seront en grève demain, ce qui pourrait entrainer des perturbations au départ. Le gestionnaire de l’aéroport de Marseille – Provence précise dans son communiqué que le préavis de grève dépose par une partie des employés de la société ICTS court à partir de 5h00 le 19 avril 2013. Il prévoit « une attente supérieure à la moyenne au niveau des contrôles de sûreté des passagers et de leur bagage à main », et conseille donc aux passagers « d’anticiper leur venue sur l'aéroport (au moins 2 heures avant le départ du vol), d’accéder dès que possible en salle d'embarquement, et de minimiser l'utilisation de bagage à main en enregistrant tous les bagages en soute ». Et « si vous devez garder un bagage à main, vérifiez qu'il ne contienne aucun liquide ou objet interdit afin de fluidifier les contrôles ». Marseille – Provence recommande évidemment aux voyageurs de vérifier en ligne les dernières informations sur les vols avant de se rendre à l’aéroport. A priori, aucune compagnie aérienne ne prévoit de perturbations des vols. Selon la CGT, les revendications portent sur la revalorisation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et « le retour progressif de notre profession dans le giron de l’État ». Le syndicat explique qu’en « attisant la concurrence entre les entreprises du secteur, les responsables des aéroports ont fait naître un marché de plus en plus rentable et qui attire de plus en plus d’actionnaires avides de rentabilité. Cette logique marchande et de rentabilité à outrance (…) précarise et fragilise la profession et à termes la santé des salariés, qui subissent de jour en jour les dérives de la gestion purement financière des entreprises privées de la sécurité et de la sûreté aéroportuaire. » Avant de conclure que la sécurité des passagers et la dignité « valent plus que leurs profits ». Rappelons que les agents de sécurité des aéroports français, dont ceux d’ICTS, s’étaient mis en grève pendant onze jours en décembre 2011, dénonçant la dégradation des conditions de travail et réclamant une revalorisation de leurs salaires et la fin des disparités observées entre les plateformes. A l’époque, les agents parisiens dénonçaient le fait que leurs homologues marseillais gagnaient 200 euros de plus par mois. Le mouvement avait entrainé de nombreuses annulations de vols, des policiers de la PAF et des gendarmes étant déployés en renfort en particulier à Roissy.