Simon Couzens, un musicien britannique menaçait de porter plainte pour discrimination contre Ryanair après avoir découvert qu’il avait payé plus cher un billet que d’autres ressortissants "continentaux" sur la même route. Il a finalement obtenu le remboursement de 444 livres sterling, rapporte le Daily On Mail. Simon Couzens, résident britannique, a payé depuis la Grande Bretagne 2 378,32 livres (2820 euros aujourd’hui) pour les billets retour entre Londres Stansted et la Croatie où sa famille et lui-même étaient en vacances cet été. Mais il s’aperçoit plus tard que ceux qui réservent depuis la Croatie ne payent pas la même somme pour ce même vol, ou plus exactement, ils payent le même montant mais en euros et non en livres sterling. Le taux de change étant à l’époque de 1 livre Sterling (£) pour 1,23 €, il calcule que les « continentaux n’ont payé que 1 933,59 £, soit une différence de 444,73 £ (527 €). Ayant reçu des explications jugées insuffisantes de la part de la low cost, Simon Couzens enquête et apprend qu’il peut porter plainte pour discrimination raciale auprès du Tribunal d’Irlande. Mais avant que ne soit lancée la procédure, Ryanair l’appelle en lui proposant de le rembourser de la différence. Il veut refuser le marché, mais Ryanair lui versera la somme directement sur son compte. Une association de défense des consommateurs a enquêté et a trouvé d’autres routes qui seraient défavorables aux réservations depuis la Grande-Bretagne comme le Glasgow-Riga, Manchester-Rome, Stansted-Düsseldorf ou Stansted-Turin. De nombreux autres passagers pourraient donc être dans le même cas que lui. « Ryanair est reconnu pour être très prudent avec tout ce qui touche à l’argent, a expliqué Mark Grander de cette association nommée Consumer Action Group, donc s’ils pensent que cela valait la peine de payer pour étouffer l’affaire, cela doit valoir la peine pour les consommateurs d’envoyer par la poste une lettre de réclamation le plus tôt possible. » Un porte-parole de Ryanair a simplement commenté l’affaire en indiquant  que « les passagers payent les vols dans la monnaie du vol de départ. »