L’avionneur canadien Bombardier estime que même si les marchés des avions d’affaires et commerciaux continuent de se remettre du ralentissement de l’industrie, des signes de relance commencent à émerger. Bombardier prévoit 12 800 livraisons d’avions commerciaux de 20 à 140 places d’ici 20 ans, soit un marché estimé à plus de 646 milliards d’euros. Dans le détail, ce sont les avions de 100 à 149 places qui seront les plus demandés, suivis de ceux de 60 à 99 places (5 650 livraisons), les aéronefs de 20 à 59 places ne glanant que 250 petites livraisons. Sur  le segment des avions de 60 à 99 places, les bi-réacteurs représenteraient 52 % du total,  et 48 % pour les turbopropulseurs donc, Bombardier se confrontant sur ce dernier segment à ATR, le constructeur aéronautique franco-italien. Si la demande des marchés en pleine croissance internationale comme l’Inde, la Chine, l’Afrique et l’Amérique latine va s’accroître « de façon significative », l’Amérique du Nord reste le plus important marché du monde sur le plan des livraisons d’avions, recevant un total prévu de 3 710 avions neufs, suivie par la Chine et l’Europe avec 2 330 et 1 700 avions, respectivement. Bombardier estime que 60 % de la flotte commerciale actuelle sera retirée du service d’ici 2032 en raison de leur obsolescence technique ou de moteurs trop gourmands en carburant en période de pétrole cher. Bombardier propose dans sa gamme d’avions commerciaux la série Q Next Gen (des turbopropulseurs), la série CRJ NextGen et les avions CSeries, dont le premier vol test est attendu fin juin.