Publié le 1 juin 2024 à 00h03
Avenir incertain pour Air Burkina
Publié le 23 août 2013 à 16h00 par Alain Nguyen
Le gouvernement burkinabé a décidé d’engager des discussions avec le groupe Aga Khan, propriétaire d'Air Burkina, sur l’avenir de la compagnie aérienne qui fait face actuellement à une situation financière et économique difficile, a annoncé le ministère burkinabé des transports.
"Le rapport sur la situation de la compagnie nationale Air Burkina SA suite à sa privatisation intervenue en février 2001, fait ressortir une situation financière et économique difficile de la compagnie ", a estimé le ministère burkinabé des transports. En vue de sauver la compagnie, les ministères concernés, transport et commerce, vont entamer "des concertations" avec les responsables du Group Aga Khan, propriétaire de la compagnie aérienne depuis 2001. Si les deux parties ne parviennent à une solution, parmi les options les plus envisagées, figure en bonne place la création d’une nouvelle compagnie aérienne étatique ou l’appel à un nouvel investisseur pour reprendre Air Burkina, selon une information publiée par Apanews.net (Agence de presse africaine).
Pendant les premières années après la prise de contrôle d'Air Burkina par le Fonds Aga Khan pour le développement économique (Akfed) et Industrial Promotion Service (IPS) du Groupe Aga Khan, la compagnie aérienne avait fait un bond en avant. Le chiffre d’affaires qui était de 4,9 milliards de francs CFA avant la privatisation était passé à plus de 15 milliards de francs CFA. Mais à partir de 2004, Air Burkina connaît des grèves à répétition, dont une longue grève en 2008 qui a mis la compagnie à genoux. Ses salariés reprochent à la direction, le groupe Aga Khan, d'avoir mené Air Burkina à sa perte dans une alliance avec Air Mali et tout récemment Air Côte d'Ivoire.
"Air Burkina crée des lignes, les rentabilise, puis se retire au profit d’Air Mali ou d’Air Côte d’Ivoire", affirme un des délégués du personnel, cité par le journal Le Reporter. "A titre d’exemple, il y a eu une diminution de la flotte et on a assisté à la fermeture de certaines lignes comme Libreville, Douala, Pointe Noire. Le service frêt étant au ralenti, bon nombre de citoyens n’arrivent plus à faire des affaires".
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Frifri L'endive a commenté :
23 août 2013 - 16 h 39 min
Tjrs la meme histoire..
airmand a commenté :
23 août 2013 - 20 h 28 min
pfffff!!!!!! ça c’est quelle malédiction des africains comme ça! loool
FCB a commenté :
24 août 2013 - 9 h 06 min
Suis-je le seul à ne pas comprendre cette phrase?
“Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément”.
Nicolas Boileau – L’Art Poétique 1674!
GREEN777 a commenté :
24 août 2013 - 14 h 08 min
Il s’agit d’une manière d’exprimer un ressentit : soyez ouvert et non donneur de leçon !!!!
MAîTRE AZé a commenté :
25 août 2013 - 20 h 34 min
Airmand, ça fait pitié de voir encore une compagnie Africaine sur la paille!
J’ai volé plusieurs fois en tant que pax sur la ligne ORY-OUA avec l’A319 en leasing de celestair avant que ce ne soit remplacé par le MD80.
Superbe compagnie avec un service waouw!
Mais faut comprendre que mêmes les officiels du gouvernement Burkinabé préféraient voyager sur AF que leur compagnie nationale!
Faut comprendre pourquoi certains cancres sont élus!
Enfin bref, une meilleure stratégie avec des horaires adaptés pourrait lui permettre de redéployer ses ailes!
Les routes sont les mêmes depuis des lustres!
Un repreneur?
dure dure!
Le président de ASKY est Burkinabé, et stratégiquement, ce ne serait pas une bonne affaire pour Ethiopian!
Je prie pour que la compagnie de Dieu ne soit pas intéressée sinon, ce serait pire qu’une agonir!
Trait d'Union Voyages Afrique (T.U.V.A) a commenté :
24 août 2013 - 12 h 06 min
Pourtant le Burkina possède d’excellents cadres et spécialistes dans l’industrie aéronautique.
C’est pour moi l’occasion de saluer tous mes anciens collègues du CPTA et leur demande de me donner leurs coordonnées.
C’est également l’occasion de demander aux anciens adhérents et participants aux réunion de ce défunt comité d’intégration d’avoir une pensée pieuse à le mémoire de feu Cheick Diallo qu’Allah ait pitié de son âme et le loge en son Saint Paradis. amine.
M.ELMAOULOUD
trait.union.voyages@gmail.com
GREEN777 a commenté :
24 août 2013 - 14 h 07 min
Comme d’habitude…ce n’est qu’un recommencement dans e monde des micro-compagnies africaines!
Pourquoi Air Burkina survivrai alors que le dessein est de créer un pôle AF à Abidjan avec une Air Côte d’Ivoire dynamique (c.à.d dominant l’ensemble du réseau ouest-africain)! Non Blaise ne pourra pas maintenir Air Burkina, il faut qu’il rende la main…! D’un côté c’est mieux pour le voyageur, il sera sur des bases bien plus solide n’en déplaise!
capitaine93 a commenté :
27 août 2013 - 11 h 42 min
Je ne crois pas que sauver Air Burkina soit la priorité de Blaise COMPAORE à l’heure actuelle.
Pour être clair, ce n’est pas les moyens financiers qui leur manque.
Cette compagnie a sombré depuis ces 3 dernières années peu à peu.
Un manque cruel de redéploiement des lignes rentables et une désorganisation au niveau trafic dans le hub de Ouaga.
Pour relier Libreville, à Dakar, fallait se taper 2 escales + une attente de 3 ~ 4H à Ouaga.
De Cotonou, pourtant plus proche c’était pire.
Avec le codeshare de Aigle Azur depusi ORY, il était proposé de passer la nuit à Ouaga pour continuer sa route le lendemain sur Cotonou.
Autant mieux prendre la RAM!
Le consommateur lambda, irait tout simplement voir ailleurs.
Pourtant c’était super de 2003 à 2005 où j’ai emprunté la ligne ORY – OUA.
Le seul allié à se mettre sous le coude serait Turkish…