Air Algérie pourrait bientôt proposer des vols quotidiens vers le Canada, a indiqué cette semaine le ministre des Affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra, confirmant qu'une demande d'ouverture de ligne aérienne a été suivie d’un accord de principe du gouvernement canadien. A ce jour la compagnie algérienne assure actuellement six vols Alger-Montréal  par semaine pendant la saison estivale, et trois vols hebdomadaires en basse saison (dimanche, mardi et vendredi). "Air Algérie a émis le voeux de pouvoir organiser tous les jours des vols vers le Canada. La requête a été introduite auprès du gouvernement canadien", a déclaré le ministre algérien, en présence de son homologue canadien John Baird, en visite officielle en Algérie. En octobre dernier, la compagnie algérienne avait indiqué qu'elle cherchait à ouvrir de nouvelles routes internationales vers l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, le Nigeria, les Pays-Bas ainsi que les Etats-Unis. A ce jour, Air Algérie exploite déjà une ligne long-courrier vers la Chine, reliant Alger à Pékin. Dans un autre registre, le Syndicat national du personnel navigant commercial (PNC) d'Air Algérie a renoncé à lancer une grève illimitée dans l'immédiat à la suite de la nomination du nouveau ministre des Transports algérien, Amar Ghoul, afin de lui laisser le temps d'étudier le contentieux. Le PNC réclame l’application par Air Algérie du nouveau régime de travail ainsi que du protocole d’accord salarial qui a été signé en… 2011. "Nous allons temporiser pour laisser au ministre le temps de se saisir de notre dossier et de prendre attache avec nous, tout en lui adressant un courrier dans lequel il sera fait état d'un récapitulatif de nos revendications et de toutes les démarches que nous avons entreprises auprès du cabinet précédent dont les cinq courriers restés sans réponse jusqu'à aujourd'hui", a expliqué au site Le Temps d'Algérie Nazim Maïza, porte-parole du syndicat, en soulignant que "les salariés maintiennent leur plateforme de revendications en l'état et qu'un mouvement de protestation n'est pas à exclure si la tutelle refuse le dialogue".