Aucune des phrases citées par Vanity Fair ne figure dans le rapport final du BEA (Bureau d’Enquêtes et Accidents), et selon Atlantico.fr, Air France a décrit comme « totalement inexacte et diffamatoire » le fait que « deux des trois pilotes composant l'équipage technique du vol AF447 dormaient lorsqu'ils sont entrés dans un nuage de cristaux de glace ayant entraîné la perte des informations de vitesse ». Le rapport du BEA écrit en effet qu’à 1 h 45, l’avion entre dans une zone légèrement turbulente (…) ; l’équipage diminue l’éclairage en poste et allume les phares « pour voir dehors ». Le copilote constate qu’ils vont « rentrer dans la couche » et qu’il aurait été bien de pouvoir monter. Quelques minutes plus tard, les turbulences se renforcent légèrement. Peu après 1 h 52, les turbulences cessent. Le copilote attire de nouveau l’attention du commandant de bord sur la valeur du REC MAX, qui atteint alors le FL375. Quelques instants plus tard, le commandant de bord réveille le second copilote et annonce « (…) il va prendre ma place ». Vers 2 h 00, après avoir laissé son siège, le commandant de bord assiste au briefing entre les deux copilotes, au cours duquel le PF (assis à droite) dit notamment que « le petit peu de turbulence que tu viens de voir (…) on devrait trouver le même devant (…) on est dans la couche malheureusement on ne peut pas trop monter pour l’instant parce que la température diminue moins vite que prévu » (…). Puis le commandant de bord quitte le poste de pilotage (le rapport se poursuit sur plusieurs lignes). A 2 h 10 min 05, le pilote automatique puis l’auto-poussée se désengagent et le PF annonce « j’ai les commandes ». L’avion part en roulis à droite et le PF exerce une action à gauche et à cabrer. L’alarme de décrochage se déclenche brièvement deux fois de suite (…). A 2 h 10 min 16, le PNF dit « on a perdu les vitesses alors » puis « alternate law protections (law/low/lo) ». Les deux copilotes semblaient donc bien se parler au déclenchement des alarmes, en tout cas selon le BEA.
Ce rapport final avait décrit un enchainement de circonstances (givrage des sondes Pitot de l’A330-200, désactivation du pilote automatique, mauvaise manœuvre des pilotes entrainant un décrochage qu’ils ne reconnaissent pas) dans lequel chaque partie avait des responsabilités. Mais cinq ans après l’accident, un rapport de contre-expertise demandé par Airbus dans le cadre de l’instruction judiciaire pour homicide involontaire menée contre l’avionneur et Air France avait en mai dernier relancé les débats, accusant les pilotes d’être les principaux responsables du crash. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
VIVELACONCURRENCE a commenté :
15 octobre 2014 - 7 h 17 min
Ah ces chers pilotes d’Air France : si forts, si entraînés, si qualifiés, si … Seigneurs du ciel !!!
Pascal xavier a commenté :
7 juin 2020 - 21 h 55 min
C’est surtout Bonin qui n’avait pas l’entraînement nécessaire.
AirBidule a commenté :
15 octobre 2014 - 7 h 36 min
La nouvelle est connue depuis 48h déjà. Les plumes vont se déchaîner ce matin , prenez vite votre ticket..
ramada a commenté :
15 octobre 2014 - 7 h 53 min
Forcement quand on fait une orgie la nuit précédente du vol et qu’on a dormi à peine 1h et dès que le vol a atteint son attitude de croisière on pense desuite à aller dormir pour rattraper son sommeil, nous avons affaire à des incompétents et des insouciants avec un comportement lamnetable de ces saigneurs du ciel
So a commenté :
1 juin 2021 - 16 h 37 min
Etrange, comment se fait-il qu’un pilote aussi expérimenté se soit comporté bêtement de la sorte ? Et les familles des victimes comment gèrent-elles cette histoire de sauterie ? Horrible ! Glauque !! Pathetique !!!
fredo a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 06 min
Pas seulement depuis 48h…Les retranscriptions des conversations des pilotes sont déjà visibles site le net depuis un moment et cela apparaissait déjà dedans. Donc vanity fair n’a pas trouvé un scoop.
b744 a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 09 min
M’oui, rien de bien sensationnel. Paix à leurs âmes à tous…
La seule chose qui m’ennuie, c’est le fait que le CDB aille dormir dans le FIT.
Pour le reste, pour avoir vu la situation au simu, faut être sacrément bon pour pas se planter, et surtout, il faut faire des choses qui n’étaient pas prévues dans les procédures à l’époque, la procédure “unreliable speed” étant devenue une de celles qui est modifiée le plus souvent depuis 5 ans…Bizarre, non?
airsky a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 17 min
L’article aurait été crédible si je n’y avait pas lu que deux des pilotes étaient de repos … c’est tout bonnement IMPOSSIBLE , 10 ans à voler sur long courrier et je n’ai JAMAIS vu un pilote seul au cockpit …
Quant à cet information concernant “la nuit agitée” du commandant de bord avec “une passagère du vol ” ===> c’est jouer avec les mots et laisser place a l’ambiguité = “cette passagère” était sa compagne qui l’a suivit sur cette rotation .
Je ne suis pas là pour me faire l’avocat du diable, mais je trouve que cet article est à charge, ne reflète pas la réalité de ce qu’il s’est passé
greg a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 21 min
avec une 1h de sommeil dans le nez dut à une partouze la veille, c’est compréhensible que le CdB est du aller dans sa couchette dès que possible
flyrelax a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 23 min
cet incident (givrage des pitots) s’est produit plusieurs fois dans le monde, avec divers équipages et compagnies, tant sur 330 que 340 ; Vanity Fair et les autres intervenants anglo saxons veulent juste faire du french bashing (au profit de qui ?)
sur un autre 330 français (l’actuel Sarko one si l’on regarde bien) le rattrapage fut limite, idem sur un appareil australien
aucun équipage n’est à l’abri d’un phénomène de tunnellisation, se passant au plus mauvais moment : paix à leurs ames, comme dit B744
Trojani a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 30 min
franchement ça change quoi de savoir les dernières paroles surtout si elle n’ont aucun rapport avec le pilotage de l’avion.
Ont sait que cette équipage ne sait pas montrer à la hauteur, mais ont va pas des année après ressacer la même chose.
D’abord par respect pour les victimes et surtout pour les familles.
Lafayote a commenté :
15 octobre 2014 - 8 h 36 min
C’est tellement plus simple d’accuser les pilotes, et en plus ils sont morts et ne peuvent pas se défendre, alors…
slim a commenté :
15 octobre 2014 - 9 h 04 min
Oui qu’on mette les proches des PNT en prison, moi j’ai perdu ma cousine à cause de leur partouze de la veille
Pascal xavier a commenté :
5 juin 2020 - 21 h 52 min
Il ne s’agit pas de faire des accusations gratuites.
Le commandant de bord porte une responsabilité écrasante, en n’essayant pas d’éviter la zone de turbulence, en partant au moment le plus critique, et en laissant les commandes au copilote le moins expérimenté.
Il y a quand même là une accumulation de fautes graves.
CO a commenté :
15 octobre 2014 - 9 h 03 min
Désolé, mais pour ce commandant indigne de son job, je ne veux pas de paix pour son âme. Deux cent vingt huit morts à cause de son incompétence. Pas de pardon!
Pensez aux familles brisées à vie parce que monsieur est allé faire la sieste!
Pascal xavier a commenté :
5 juin 2020 - 21 h 48 min
Pour moi, Cédric a été complètement dépassé par les événements, il n’avait pas l’expérience nécessaire pour faire face à cet événement.
Je pense que, si David Robert avait eu les commandes dès le début de l’incident, l’avion aurait eu davantage de chance de s’en sortir.
Fcb1962 a commenté :
30 août 2020 - 9 h 12 min
Le syndrome du “Moi Je”….. Je suis le meilleur…Bien évidemment.. ..
En 1939, si j’avais été Président, les allemands ne seraient pas rentrés en France.. ..!
On connaît la chanson… Lamentable….et AJ publie ce genre de commentaires….
I.P a commenté :
16 juillet 2020 - 22 h 40 min
On est en 2020, je pense toujours la même chose qu’à l’annonce des événements. Les pilotes ont la responsabilité d’avoir tué 228 passagers en raison de leur inconscience. Quand ces PNT arrogants d’AF se remettront ils en question ? Comment on peut “partouzer” toute une nuit, ne pas dormir lorsqu’on a un vol de 10h à faire. C’est inacceptable. Il n’y a pas de paix pour leurs âmes.
Les 2 enfants de ma belle sœur sont orphelins et souffrent encore de l’absence de leur père. C’est mon frère qui a passé des nuits à écouter et panser leurs douleurs sans compter les années de psy.. j’ai assez peu de compassion pour ces PNT..