Le CSeries veut pénétrer le marché, laissé vacant par Airbus et Boeing, des sièges de 100 à 150 places (entre 108 et 130 sièges en deux classes pour le CSeries). L’avionneur vient justement de terminer avec succès ses tests de certification du Cseries par température glaciale (- 28 ° C), a-t-elle annoncé jeudi 15 janvier. Mais ce programme a connu des déboires l’année dernière, avec des tests arrêtés 4 mois, suite à une explosion réacteur lors d’un test moteur. Ces problèmes ont de même entraîné le départ de trois hauts dirigeants de ce programme CSeries, et la désaffection successive de deux compagnies aériennes prévues pour lancer le nouveau modèle. L'avionneur a révélé le mois dernier avoir trouver un nouveau (et troisième transporteur de lancement), dont l’identité n’a pas été révélée. Son carnet de commandes reste encore modeste avec 243 commandes fermes (63 pour le CS100, le plus petit modèle et 180 pour le CS300). Parmi les clients du programme figurent Swiss (30 CS100 fermes), Republic Airways (40 CS100 fermes), Gulf Air (10 CS100 fermes) et Odyssey Airlines (10 CS100 fermes pour la future compagnie britannique), tandis que le CS300 a séduit Republic Airways encore, Korean Air ou airBaltic entre autres. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
TIM a commenté :
18 janvier 2015 - 17 h 33 min
Carnet Modeste mais constitué de commandes valables. avec le C Series ces 1 000 emplois seront vite recréés!
Erik de Nice a commenté :
18 janvier 2015 - 18 h 25 min
Il y a quand même bien des chances qu’une importante Compagnie Low Cost Nord Américaine, Européenne ou Asiatique s’intéresse de près à la version haute densité du CS300 mais il va falloir pratiquer des prix très serrés parce que les 737 Max et autres 320’s NEO ne sont que des versions re-motorisées de modèles Archi-rentabilisés chez les deux principaux constructeurs. Ceux-ci peuvent donc, sans vraiment grever leur finance, pratiquer de très importantes remises pour décrocher de nouvelles commandes.
Ce n’est pas vraiment le cas de Bombardier dont la situation financière aurait réellement à en souffrir si la direction commerciale décidait de s’aligner sur les taux de remise pratiqués par les deux géants.
Va falloir jouer serré pour faire réellement décoller le programme CSeries..