La low cost long-courier Indonesia AirAsia X a de son côté reporté sine die son vol inaugural entre Bali et Melbourne, les autorisations nécessaires n’ayant pas été accordées par le régulateur australien – qui se refuse à citer les inquiétudes nées du crash du vol QZ8501. Filiale lancée en juin dernier par AirAsia X, elle-même filiale du géant malaisien du vol pas cher AirAsia, Indonesia AirAsia X a justifié la suspension de son vol inaugural par « un délai imprévu dans l’obtention des confirmations de la part d’une organisation tierce », tandis que CASA (Autorité de la Sécurité de l’Aviation Civile) en Australie expliquait simplement « devoir compléter son jugement sur la sécurité et les régulations » à propos de la demande de la low cost. Pas de commentaire sur le crash donc mais ses conséquences semblent avoir refroidi les autorités australiennes, en particulier la découverte de « problèmes administratifs » sur les créneaux de vol de la part de plusieurs compagnies indonésiennes – et la suspension de plusieurs officiels du gestionnaire des aéroports ou de celui du contrôle aérien, au milieu se soupçons de corruption. Indonesia AirAsia X prévoyait cinq vols par semaine entre sa base à l’aéroport de Denpasar-Ngurah Rai et Melbourne, à bord d’Airbus A330-300 déployés sur cette route, et configurés pour accueillir 12 passagers en sièges-lits de Premium, et 365 places classe Economie (dont la « zone calme » interdite aux enfants de moins de 12 ans). La compagnie a déclaré « travailler avec CASA » et son équivalent indonésien pour mener à terme « le processus administratif le plus tôt possible ». Rappelons qu’elle figure sur la liste noire européenne en attendant le début des opérations, contrairement à Indonesia AirAsia ou Garuda Indonesia entre autres. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
SYLVAIN a commenté :
22 janvier 2015 - 7 h 52 min
Je n’ai toujours pas compris comment ils n’ont pas pu répuré le décrochage de cet avion. Le basculement à 180° de l’appareil avec un inclinement à moins 8-10 aurait été la meilleure logique à cette descente infernale.
Mais bon ça reste que mon avis de QT
Camericain a commenté :
22 janvier 2015 - 9 h 48 min
Sylvain… QT comme qualification théorique peut-être? Dans ton cas même flight sim pourrait te donner de meilleures leçons.
Cmoi a commenté :
22 janvier 2015 - 8 h 03 min
Naaaaaan un airbus ne décroche pas. Du côté de Toulouse on va nous dire que la conception/ ergonomie des airbus n’est pas mise en cause, les pilotes sont trop mauvais!!!!
Askell a commenté :
22 janvier 2015 - 12 h 46 min
Ca fait des annees que je vois toujours ce meme commentaire, essentiellement de la part de pilotes d’AFR. Je pense qu’il y a une bonne part de culture d’entreprise dans ce genre de remarque et une petite dose de mauvaise foi: aucun constructeur n’a jamais publie de “Mea culpa, on s’est bien goure avec notre alarme de pressu qui a cause la perte de ce 737 en Grece, ou avec nos pompes carbu qui ont fait peter ce 747 aux USA”. Je n’ai jamais lu non plus “Mea culpa, notre equipage n’a pas vu que les reverses n’avaient pas ete deployees pendant 12 secondes, ce qui a finalement cause la perte de notre appareil”, ou bien “desoles, notre equipage n’a pas reagi comme d’autres a la meme perte d’indication de vitesse, ce qui a cause la mort de tout le monde a bord”… Comme chacun sait, il y a toujours une chaine d’erreurs et c’est valable pour la conception comme le reste. En cas de pb, chacun est bien oblige de se couvrir, car les avocats aujourd’hui sont capables de causer la perte totale d’une compagnie. Personne n’ira jamais dire qu’il a commis une erreur, que ce soit la compagnie ou le constructeur, Boeing ou Embraer y compris, meme si ca ne les empeche pas de faire des modifs en cas d’incidents ou d’accidents. Mais ca ne veut pas dire qu’Airbus chercherait moins qu’Air France a faire voler des avions en securite. Je peux en temoigner.
Smiley-Mur a commenté :
22 janvier 2015 - 8 h 56 min
On est en sécurité si certains ont des idées comme de retourner un avion de ligne à 180 degrés…
fred28300 a commenté :
22 janvier 2015 - 9 h 13 min
Pas d’inquiétude Smiley, on n’est pas prêt à voir Sylvain en CDB!
FrequentFlyer a commenté :
22 janvier 2015 - 9 h 25 min
Si les autorités Austalienne s’inquiètent, à juste titre, des irrégularités de l’administration Indonésienne, ce devrait être tous les vols en provenance du pays qui devraient être annulés, non?
Smiley-Mur a commenté :
22 janvier 2015 - 9 h 46 min
Airbus ou Boeing même problème si on n’investit plus ni dans la sélection ni dans la formation… On part du principe que l’évolution technologique a rendu le métier facile, du coup on a des pilotes avec des béquilles (technologique). Le publique nous voit comme étant compétent que pour lire le journal et boire le café, malheureusement c’est pas loin de la vérité pour un certain nombre…
Cmoi a commenté :
22 janvier 2015 - 9 h 58 min
Et maintenant on nous dit que l’avion n’a pas eu de pb avec les pitots….. Ensuite ce sera que l’avion était parfaitement intégre. Mais dans ce cas, il était en loi normal comment le 320 a décroché??????
Askell a commenté :
22 janvier 2015 - 12 h 37 min
Pas la peine de donner des conclusions qui n’ont pas ete donnees pour ensuite les refuter !!! Un avion en loi normale qui entre dans un Cb peut tres bien se retrouver a decrocher, meme un Airbus et Airbus ne dit pas l’inverse, ou avoir une ALARME STALL, meme sans decrocher dans le cas d’une sonde AOA endommagee, meme si je n’ai jamais vu ce cas a ces altitudes (cf QRH 80.08A). Airbus dit qu’un Airbus ne se mettrait jamais en situation de decrochage sous ordre des pilotes. Mais sous une influence exterieure, bien sur que oui, c’est possible.
Vincent a commenté :
22 janvier 2015 - 13 h 34 min
Si exploiter le CVR peut à priori sembler (relativement) simple, l’exploitation du FDR est souvent beaucoup plus longue et complexe.
En l’occurrence, la communication sur les causes de ce crash par le NTSC me semble très prématurée.
Si toutefois la thèse du décrochage devait se confirmer, ce serait dramatiquement révélateur de la formation plus que lacunaire de la nouvelle génération de PNT, incapable d’identifier un décrochage et d’en sortir (l’exemple du Rio-Paris), facteur pourtant maitrisé par tout pilote d’aéroclub.