- Afrique (de 6,83 à 0,00) i
- Asie-Pacifique (de 0,63 à 0,44)
- CEI (de 2,74 à 0,83)
- Europe (de 0,24 à 0,15)
- Amérique latine et Caraïbes (de 0,87 à 0,41)
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (de 1,82 à 0,63)
- Amérique du Nord (de 0,20 à 0,11)
- Asie du Nord (de 0,06 à 0,00).
- Asie-Pacifique (de 2,16 à 0,00);
- CEI (de 12,12 à 11,95);
- Europe (de 1,46 à 0,71);
- Amérique latine et Caraïbes (de 4,53 à 1,21);
- Moyen-Orient et Afrique du Nord (de 7,91 à 7,17).
IOSA
Le registre du Programme de vérification de la sécurité de l’exploitation de l’IATA (IOSA) a enregistré trois accidents d’avion à réaction avec perte de coque et une perte de coque de turbopropulseur. Le taux total d’accidents (tous types d’appareils confondus) pour les transporteurs inscrits au registre IOSA était plus de trois fois meilleur que celui des transporteurs non inscrits (1,09 contre 3,32). En date du 4 mars 2015, 396 compagnies aériennes figurent au registre IOSA. Pour les quelque 251 compagnies membres de l’IATA, la certification IOSA est une condition sine qua non d’adhésion à l’Association. Le fait que 145 transporteurs non membres de l’IATA soient inscrits au registre prouve que la norme IOSA est une référence mondiale en matière de gestion de la sécurité opérationnelle des compagnies aériennes. « Les résultats globaux des compagnies IOSA montrent que les audits sont un facteur positif pour la sécurité. À partir de cette année, nous avons amélioré l’IOSA, qui incorpore maintenant des systèmes de surveillance de la conformité durant le cycle de deux ans qui sépare les audits. Ainsi, plutôt que de faire le portrait d’un transporteur tous les deux ans, l’IOSA est maintenant un processus de gestion en continu », explique M. Tyler.
ISSA
Certains exploitants ne sont pas admissibles à l’IOSA parce qu’ils exploitent des aéronefs dont la masse maximum au décollage (MTOW) est de moins de 5 700 kg (12 566 lb), ou parce que leur modèle d’affaires ne leur permet pas de se conformer aux exigences de l’IOSA. L’IATA a élaboré à l’intention de ce segment de l’industrie le programme ISSA – Évaluation de sécurité standard de l’IATA. ISSA n’est pas lié au statut de membre de l’IATA. Les exploitants dont les appareils ont une MTOW de plus de 5 700 kg seront admissibles à une ISSA initiale, après quoi l’exploitant devra s’engager dans le processus initial d’enregistrement IOSA pour demeurer inscrit à un registre d’audit de l’IATA. « Il y a un besoin évident de s’assurer que les exploitants de tous les types d’appareils ont des infrastructures de sécurité solides, ce qui est validé par un audit de sécurité de l’exploitation. ISSA va permettre à l’industrie d’offrir une norme mondiale de sécurité de l’exploitation aux exploitants qui ne sont pas admissibles à l’IOSA et j’ai confiance que la norme ISSA apportera des bénéfices sur le plan de la sécurité, tout comme l’IOSA l’a fait », explique M. Tyler.
Amélioration de la sécurité en Afrique subsaharienne
Les compagnies aériennes subsahariennes n’ont subi aucun accident d’avion à réaction avec perte de coque en 2014. « La sécurité demeure un défi pour l’Afrique. Le fait que la région n’ait pas subi d’accident avec perte de coque l’an dernier est un réel progrès qui va dans le sens de la Déclaration d’Abuja. Toutefois, les résultats décevants des turbopropulseurs démontrent qu’il y a encore des problèmes importants. Les gouvernements de la région doivent accélérer la mise en oeuvre des normes de sécurité et des pratiques recommandées (SARPS) de l’OACI, conformément au Programme universel d’audit de surveillance de la sécurité (USOAP). À la fin de 2014, seulement 14 États africains avaient atteint un taux de 60 % de mise en oeuvre des SARPS. Il serait certainement utile d’incorporer l’IOSA au processus de certification », selon M. Tyler. Les 27 compagnies aériennes subsahariennes qui figurent au registre IOSA ont des résultats plus de dix fois meilleurs que les exploitants non IOSA, en termes d’accidents (1,95 par million de vols, contre 19,62).
Sécurité dans la CEI
Les compagnies aériennes de la CEI qui figurent au registre IOSA n’ont eu aucun accident en 2014, pour une deuxième année consécutive. Pour l’ensemble des transporteurs aériens de la CEI, le taux de pertes de coque d’avion à réaction a été de 0,83 en 2014, une amélioration sensible par comparaison avec le taux sur cinq ans (2,74). Toutefois, ces résultats sont bien inférieurs à ceux de l’ensemble du monde. « Nous constatons une amélioration soutenue dans la CEI, mais il reste du travail à faire, en poursuivant la Stratégie de sécurité en six points de l’IATA », selon M. Tyler.
Efforts accrus visant l’exploitation des turbopropulseurs
Le taux d’accidents des exploitants d’aéronefs turbopropulseurs inscrits au registre IOSA était de 0,47 perte de coque par million de vols, soit moins d’un accident avec perte de coque pour 2 millions de vols. Toutefois, le taux global était sensiblement plus élevé (2,30 par million de vols). L’IATA et d’autres intervenants s’attaquent à ce problème en mettant davantage l’accent sur la sensibilisation à la sécurité, les systèmes, la formation et les infrastructures aéroportuaires desservant ce type d’exploitation. De plus, les statistiques montrent que les exploitants de tous les secteurs offrent une meilleure sécurité lorsqu’ils disposent d’une robuste infrastructure opérationnelle, incluant les capacités de gestion de la sécurité. Les normes d’exploitation comme l’IOSA, qui nécessitent une infrastructure robuste, sont la clé d’une exploitation plus sûre. Utilisation des analyses de données pour améliorer la sécurité
Historiquement, la sécurité aérienne a été améliorée au moyen d’un processus bien établi d’enquête sur les accidents. Ce processus permet d’identifier les causes probables et de recommander des mesures de mitigation. Toutefois, à mesure que l’aviation devient plus sûre, il y a tellement peu d’accidents qu’on n’arrive pas à obtenir suffisamment de données sur les tendances, lesquelles sont pourtant essentielles à une approche systémique fondée sur le risque. Les gains futurs en matière de sécurité proviendront de plus en plus de l’analyse des données sur les 38 millions de vols effectués en toute sécurité chaque année, plutôt sur les quelques vols qui aboutissent mal. À cette fin, l’IATA a mis sur pied le programme de Gestion mondiale des données de l’aviation (GADM) – un dépôt de données très vaste. Le GADM comprend des rapports d’analyse couvrant les accidents, les incidents, les dommages au sol, l’entretien et les audits, plus des données sur près de 2 millions de vols et plus d’un million de rapports de sécurité aérienne. Plus de 470 organisations, dont 90 % des transporteurs membres de l’IATA, contribuent à au moins une base de données GADM. « Le programme GADM va accentuer la capacité de l’aviation d’identifier les sources de préoccupations avant qu’elles ne deviennent une menace. Les intervenants sont engagés envers l’amélioration de la sécurité selon une approche fondée sur les données, appuyée par la coopération et la conformité à des normes et des bonnes pratiques normalisées », explique M. Tyler.
La stratégie de sécurité en six points de l’IATA est une approche globale fondée sur les données pour identifier les enjeux de sécurité organisationnels, opérationnels et émergents.
Réduction des risques opérationnels
Amélioration de la qualité et conformité grâce aux programmes d’audit
Promotion de meilleures infrastructures d’aviation, comme la mise en oeuvre de la navigation basée sur la performance
Soutien à la mise en place cohérente des systèmes de gestion de la sécurité
Soutien au recrutement et à la formation en vue d’améliorer la qualité et la conformité à l’aide de programmes comme l’Initiative sur la qualité et la formation de l’IATA, et le programme de licence de pilote en équipage multiple de l’OACI.
Identification des enjeux de sécurité émergents, comme les piles au lithium, et intervention.
« L’histoire de l’aviation est marquée par l’amélioration continue de la sécurité. Nous ne devons jamais perdre de vue la nécessité de maintenir un ferme engagement envers l’approche fondée sur les données qui guide la stratégie en six points dans nos efforts de réduction du taux d’accidents », conclut M. Tyler.
Mickey a commenté :
9 mars 2015 - 11 h 14 min
Si l’IATA veut finasser en faisant la subtile distinction entre un accident (l’avion s’écrase…) et un crime (l’avion s’écrase après une intervention extérieure) il faudra qu’on m’explique les cas tangents (p.ex. le CDB qui se suicide en plantant son zinc + passagers; p.ex. le terroriste qui crée une dépressurisation brutale avec perte totale etc)
Cela fait une “belle jambe” aux victimes et à leurs proches…
Ne serait-il pas plus logique de parler de total décès et total blessures, point barre !
Vincent a commenté :
9 mars 2015 - 13 h 08 min
Non, car les enseignements à tirer d’un accident n’ont rien à voir avec ceux d’un acte criminel.
Voilà pourquoi cette distinction, seule à même de contribuer à la sécurité du transport public aérien.
Aulongcourt a commenté :
9 mars 2015 - 13 h 48 min
…ou dit autrement:
Les ” accidents” relèvent des réglementations et autorités en charge de la Securite ( Safety en anglais), alors que les “crimes” relèvent des réglementations et Autorités compétentes pour le Sûreté ( Security en anglais)…
HELENA a commenté :
10 mars 2015 - 9 h 54 min
Les stats sont faites pour être manipulées comme le peuple….