Côté résultats financiers, la compagnie de Star Alliance a dévoilé un bénéfice net ajusté record de 250 millions $, ou 0,85$ par action, en excluant les éléments non récurrents, contre 139 millions $ au deuxième trimestre 2014, soit une amélioration d’environ 80%. Les revenus trimestriels ont grimpé à 3,4 milliards $ (3,3 milliards $ l’année dernière), et Air Canada annonce un bénéfice d'exploitation établi selon les PCGR de 323 millions $, chiffre record avec une progression d'environ 32% par rapport à la même période l’année dernière. La marge d'exploitation s'est établie à 9,5% au deuxième trimestre de 2015, soit une amélioration de 2,1 points de pourcentage. « Je suis ravi d'annoncer qu'Air Canada a dégagé un BAIIALA record pour un cinquième trimestre d'affilée, en plus d'obtenir des résultats records au chapitre du bénéfice d'exploitation et du bénéfice net ajusté et des améliorations importantes de la marge d'exploitation et de la marge BAIIALA en glissement annuel », a indiqué le PDG. « La croissance a pris plusieurs formes : augmentation de 3,9 % des produits passages, amplification des marges, hausse notable du bénéfice net ajusté et du BAIIALA, sans oublier le rendement du capital investi, qui continue de s'améliorer. Nous avons obtenu les résultats escomptés au chapitre des initiatives de transformation des coûts et éliminé l'important déficit de solvabilité de nos régimes de retraite. Nous avons en outre assaini notre bilan, grâce à l'augmentation des niveaux de trésorerie, à l'amélioration des flux de trésorerie nets et à la compression de la dette nette ajustée ».
Air Canada souligne aussi que le recul de 5,0% du rendement unitaire, qui est conforme à l'incidence prévue de la mise en œuvre du plan stratégique de la compagnie sur le rendement unitaire, « traduisait l'accroissement de 3,4% de la longueur d'étape moyenne, qui a eu pour effet de comprimer le rendement unitaire réseau de 1,9 point de pourcentage; la croissance proportionnelle supérieure des flux de passagers entre lignes internationales à rendement moindre soutenant la stratégie d'expansion internationale de la compagnie aérienne; le pourcentage majoré de sièges sur les marchés des voyages d'agrément à longue distance et la réduction des suppléments des transporteurs liée au recul des prix du carburant, en particulier là où ces suppléments sont réglementés ».
Pour le troisième trimestre, Air Canada prévoit de nouveau des résultats record, avec une amplification de la marge BAIIALA en glissement annuel supérieure à celle de 350 points de base obtenue au deuxième trimestre. « La demande demeure solide à l'orée de ce qui est, d'ordinaire, notre trimestre le plus important en raison de la demande et des habitudes de la clientèle nord-américaine. Les relèvements de capacité pour l'exercice, qui visent surtout nos marchés internationaux, contribuent fortement à la hausse du bénéfice et demeurent conformes au plan que nous avions établi dans un contexte de prix du carburant plus élevés », précise Calin Rovinescu selon qui « à vrai dire, notre plan n'est nullement tributaire de la stabilité ou des fluctuations des prix du carburant. Les transformations que nous avons mises en œuvre au cours des dernières années nous procurent la structure de coûts, le parc aérien et la flexibilité nécessaires pour faire face non seulement à la concurrence accrue sur l'un ou l'autre de nos marchés clés, mais également à tout affaiblissement du huard ou ralentissement économique ». Et il conclut : « si nous constatons que la demande s'étiole, nous serons en mesure de réagir promptement. Nous sommes en train de bâtir sur le long terme une compagnie aérienne souple, une entreprise à la rentabilité durable et un chef de file mondial au sein de l'industrie ». Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Mokulele a commenté :
13 août 2015 - 14 h 45 min
Bonjour
AC de plus en plus, fait des bénéfices.
Je ne peux que les féliciter mais je regrette que le service à bord se dégrade depuis déjà 3 ans (largeur des sièges et espacement pour les jambes)
J’espère que l’on écoutera les humbles voyageurs de la classe éco.
ps: ne me parlez pas de la premium AC. du 2x4x2 en Transatlantique. Prix x 2 et service au minimum.
Aloha
Mokulele a commenté :
13 août 2015 - 14 h 49 min
Oups.
J’oubliais dans les griefs: la gestion du service et lesrepas, collation et surtout petit déjeuner comportant un muffin banane accompagné de café ou thé…. C’est pitoyable pour soi disant la meilleur compagnie nord américaine…
beber a commenté :
13 août 2015 - 16 h 59 min
Le service à bord s’est peut être dégradé mais la compagnie refait des bénéfices … ce qui est le plus important. Maintenant est-ce qu’une partie des bénéfices va service à faire remonter la prestation en classe éco .. rien n’est moins sur car il y a à financer le développement de Rouge et le lancement de nouveaux vols et le souhait d’abord d’améliorer les classes les plus lucratives (où la concurrence est encore plus rude)
La tronche qu'on ferait si.... a commenté :
13 août 2015 - 17 h 59 min
Le petit-déjeuner-muffin banane-café/the….
Si vous parlez d’une ligne type YYZ/YUL-CDG, j’aimerai lire les commentaires des passagers le jour où suite aux améliorations demandees,sur le vol de nuit,on rallumera la cabine 10 minutes apres l’avoir éteint ( en fin de service d’un repas post decollage) dans le but de servir un bien meilleur PDV!!! Deja que meme actuellement si on a 1H/1H30 dans le noir c’est bien le maximum….on est deja bien assez zombie comme ca pour que l’on ne nous enlève pas ces quelques dizaines de minutes seulement de repos uniquement pour avoir une tranche de pain, du beurre,un petit pot de confiture ..voire une omelette verte et/ou froide!!!Pitie: AC,pensez à nous qui voulons nous reposer: ne changez surtout RIEN a ce PDV!!!!
La tronche qu'on ferait si.... a commenté :
13 août 2015 - 18 h 00 min
Pas PDV…,mais pdj : petit déjeuner!!!!!!
@@@@@le correcteur…….
Fabien93 a commenté :
14 août 2015 - 13 h 47 min
Pour etre dans le noir, il y a les masques pour les yeux!
Inukshuk a commenté :
13 août 2015 - 19 h 23 min
@Mokulele: je suis d’accord la qualité de service à bord s’est considérablement dégradée ces dernières années. En particulier les repas. Quant à ceux qui ont le “privilège” d.avoir une ligne AC Rouge au départ de chez eux, ils payent un tarif voisin d’une Cie Legacy pour un service digne d’un charter bas de gamme. Alors je préfère rallonger mon voyage de 2 ou 3h et voyager “normalement”.
Et si AC demeure la meilleure Cie nord-américaine, ça donne une idée de ce qu’est ladite concurrence. Les Cies européennes restent sans aucune contestation bien devant sur ce produit!
Joan_Miro a commenté :
13 août 2015 - 18 h 00 min
Et pis ca aide de pas avoir trop de MEB3 dans son jardin (EK limite a trios vols par semaine sur Le Canada, QR et EY pareil je crois).
J'me marre a commenté :
13 août 2015 - 18 h 24 min
Tiens…il y a peut être une idée a creuser,la!!!!!Si ça marche pour d’autres ca pourrait peut être aussi marcher chez nous,en Europe……
MAB a commenté :
13 août 2015 - 19 h 55 min
ça marche pour Air Canada (bénéfices), mais pas pour les passagers qui voient les services stagner voire se dégrader (ex : commentaire Mokulele)
J'me marre a commenté :
14 août 2015 - 13 h 29 min
Ca c’est sans doute vrai que pour les passagers une limitation de concurrence ça marche moins bien ..mais pour Air Canada ça marche…en généralisant:pour le Canada,ça marche,pour les rentrées d’impôt des sociétés canadiennes vers leur propre fisc: ça marche, pour les employés présents et futurs de Air Canada ou toute autre entreprise qui serait dans le même cas: ça marche, pour les cotisations sociales diverses payées par ces employés présents et futurs (et leurs employeurs canadiens): ça marche ( donc bon pour les systèmes sociaux..), pour l’emploi local au Canada: ça marche….
Alors à tout prendre, entre tout ça pour qui ça marche et quelques passagers ou autres clients dans d’autres types d’entreprises qui trouveraient que le service serait un peu moindre…je pense qu’au bilan global je choisirais plutôt de voir plein de choses marcher….