Si un retour à la normale est annoncé pour samedi, tous les vols long-courriers devant être opérés (quelques annulations restent possible sur le court-courrier), Lufthansa n’en a probablement pas fini avec le syndicat UFO : il a d’ailleurs prévu de faire de nouvelles propositions aujourd’hui. Mais le CEO Carsten Spohr, qui fait déjà face à une perte de plus de 230 millions d’euros causées par les grèves depuis le début de l’année, ne veut plus prendre de l’aspirine : « la douleur disparait à court terme, mais le mal n’est pas soigné », déclarait-il mercredi en rappelant que si historiquement la compagnie a reculé à chaque menace de grève, ce ne sera plus le cas. « Nous avons remis à plus tard les questions d’emploi depuis trop longtemps », a-t-il ajouté après avoir refusé une proposition d’arbitrage par un tribunal à qui il demandait d’interdire la grève, « il n’y pas d’alternative et je ne peux pas faire de compromis ». UFO a pris grand soin de préciser que cette grève était menée uniquement pour des questions de retraite, un tribunal ayant auparavant ordonné l’arrêt de celle des pilotes car impliquant la stratégie du groupe. Mais tout le monde sait que derrière la grève se profile la décision de Lufthansa de restructurer complètement son activité moyen-courrier, confiée hors hubs de Francfort et Munich aux filiales low cost Germanwings et Eurowings, cette dernière développant en outre une offre long-courrier. Si les conflits durent depuis 18 mois, le CEO peut comparer la situation de Lufthansa avec celle de British Airways, qui avait fait face en 2010 à une situation similaire et avait mis plusieurs années à imposer aux PNC de nouveaux contrats plus proches des concurrentes low cost (les pilotes avaient en revanche été épargnés). Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
pilote a commenté :
13 novembre 2015 - 16 h 49 min
On parle en brut?
Lso a commenté :
14 novembre 2015 - 1 h 13 min
Un patron parle toujours en brut
groovy a commenté :
14 novembre 2015 - 17 h 17 min
Cela est peu cher payé, les salaires deviennent ridicules face au stress, les amplitudes horaires et décalages horaires et surtout au risques de danger de mort a chaque decollage et atterrissages et sans compter le sommet de la montagne avant de decrocher un poste meme lowcost bref ces metiers ne sont plus dutout attractifs.