Publié le 8 mai 2024 à 18h00
Le 30 juin 1950 dans le ciel : Le vol d’essai du SE2010-01 « Armagnac » tourne mal
Publié le 30 juin 2016 à 00h03 par Stéphanie Meyniel
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Histoire... a commenté :
30 juin 2016 - 8 h 40 min
Le projet d’un avion long courrier français transportant environ 90 passagers est né en 1942…
Apres guerre le projet visa les vols transatlantiques avec 100 personnes et devait être le symbole du re nouveau francais…De fait, l’Armagnac agrandi avec ses 77 tonnes fut ( presque) le plus gros appareil civil mondial de la periode 1945/1950 , et l’un des plus confortable avec sa cabine pressurisée ( en 1948: grand grand luxe rare…) de tres fort diamètre, ….
Ceci se fit au détriment de son rayon d’action Max , 6500 km, qui ne permettait plus des Paris- New York sans escale toute l’année par tous les temps…ce qui etait l’objectif…du coup AF refusa de prendre ses 15 exemplaires commandés..car non exploitables en LC et trop gros pour les lignes plus courtes.
L’Armagnac, de par son rendement économique déplorable, fut l’un des nombreux échecs commerciaux de l’aviation civile française d’après guerre..( citons aussi : les Bréguet Deux- Ponts, Languedoc, Cormiran, Concorde, Mercure…)…TAI exploita quelques mois les rares exemplaires construits…qui furent transférés ensuite à la SCTA, société de transport de fret et de militaires sous contrat avec le gouvernement pour assurer les liaisons Metropole-Vietnam, ce dernier s’enfonçant dans le conflit que l’on sait…
Puis on ne parla plus dès Armagnac, quasiment tous ferrailles des 1955…
Airbid a commenté :
30 juin 2016 - 9 h 18 min
60 ans de labeur ,d’échecs, de succès technologiques aussi, sur ce meme site devenu l’un des deux centres mondiaux de la conception et de la construction aéronautique et dont les tarmacs sont remplis d’avions. Qui l’aurait dit?
Dakota a commenté :
30 juin 2016 - 10 h 06 min
Appareil mal né et déjà à l’époque la France n’avait pas un motoriste à la hauteur (on renonça vite à Gnome et Rhône pour un Pratt et Whittney), hélas. Dommage, quand même, qu’aucune association n’ait pu racheter le dernier exemplaire (ferraillé en 1975) pour le retaper. Dommage que l’Etat, qui fait tant de choses coûteuses et inutiles parfois, ne dispose pas que l’on doive sauver et mettre dans un musée ad hoc au moins un exemplaire d’un type d’appareil (toutes variantes confondues, certes).