Le CEO de la low cost Michael O’Leary s’est dit « satisfait » de cette hausse de 7% du bénéfice net malgré les conditions difficiles du marché, soulignant la « réponse » de Ryanair via l’accélération de son programme d'amélioration des services AGB, et « l’utilisation de notre base de coûts inférieure pour stimuler de plus fortes ventes en avance avec des tarifs plus bas ». Il évoque la tendance chez ses concurrentes à « fermer des bases et des routes là où elle ne peuvent pas être compétitives par rapport à Ryanair », et estime que cette tendance va se poursuivre particulièrement en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique. Avec pour conséquence une incitation supplémentaire pour les grands aéroports à vouloir accueillir la low cost irlandaise : fin 2016 et pour la première fois, Ryanair opèrera depuis plus d’aéroports majeurs (105) que depuis des plateformes secondaires (95). Et elle vient d’annoncer pour le 29 mars 2017 l’ouverture d’une base à Francfort.
En revanche, le dirigeant de Ryanair reste prudent pour le bénéfice net de l’exercice en cours, les prévisions restant inchangées par rapport à la baisse de croissance de 5% annoncée le mois dernier : ce bénéfice ne doit progresser que de 7% dans une fourchette « entre 1,30 et 1,35 milliards d’euros », au lieu de la croissance de 12% précédemment estimée. En cause, la chute brutale de la livre après le vote en faveur du Brexit, qui impacte un marché britannique représentant environ 26% de ses revenus annuels. Michael O’Leary espère que « le Royaume-Uni restera membre du système de ciel ouvert européen, mais avant que l'issue du Brexit ne soit connue, nous continuerons de nous adapter aux circonstances changeantes ».
Mais à moyen terme, Ryanair relève ses prévisions de trafic de 10% : elle compte transporter 200 millions de passagers en 2024, atteignant alors une part de marché supérieure à 20% sur le moyen-courrier européen contre 15% aujourd’hui. La low cost va reporter la sortie de flotte programmée de 35 Boeing 737-800, afin de disposer de 535 avions en 2024. Rappelons qu’elle attend une centaine de nouveaux 737-800, ainsi que cent 737 MAX 200 (avec une option pour cent autres). Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Airbid a commenté :
8 novembre 2016 - 9 h 06 min
Médekisemokton?
On n’a jamais vu une entreprise faire 28% de bénéfice. On ne doit pas tout compter là dedans. Sinon bientot Ryanair fera plus de benefice que de chiffre d’affaires.
Nico a commenté :
8 novembre 2016 - 9 h 20 min
La marge nette n’est pas égale au bénéfice!!!!
Bencello a commenté :
8 novembre 2016 - 11 h 01 min
si justement !
marge nette (ou marge bénéficiaire nette)= bénéfice net / Chiffre d’affaire.
28% est un chiffre ASTRONOMIQUE à rapprocher d’un 24% pour apple (qui n’est pas connu pour ses pertes), 11% pour LVMH. Pour comparer, celles de SFR et consorts frisaient les 40% avant les condamnations pour entente, et avant l’arrivée de free.
Les chiffres de Ryanair sont dignes d’un monopole!!
Pour comparer au secteur: Southwest 17%, Delta 11%, Emirates 8%….
Quand on connait les prix de vente, cela donn une idée de l’incroyable pression sur les coûts.
Airbid a commenté :
8 novembre 2016 - 11 h 19 min
A mon avis on nous parle d’une marge avant amortissements .
Erik de Nice a commenté :
8 novembre 2016 - 9 h 50 min
Les 737 risquent d’être un peu juste pour un objectif de 200 millions de passagers transportés.
Le réseau européen ne pouvant s’étendre à l’infini, sauf à effectuer des vols du genre Bergerac/Moscou, il sera peut être nécessaire d’envisager à l’avenir une deuxième gamme d’avion dans leur flotte telle que des 330 Neo/350 ou 787 pour leur ligne à haut et très haut débit même si le modèle économique des compagnies LC repose essentiellement sur l’exploitation d’un type d’avion unique..
Air Asia a déjà sauté le pas.
jaybohnz a commenté :
8 novembre 2016 - 10 h 15 min
535 avions pour 2024? c’est de loin la compagnie la plus équipée en terme de nombre d’appareils non?
LSO a commenté :
8 novembre 2016 - 10 h 36 min
en terme de 737-800 oui, c’est déjà aujourd’hui l’operateur numéro 1 de cette version.
en terme de flotte non, loin de là…
je classerai devant Ryanair les majors US + southwest mais également air china, china eastern et china southern.
lemeilleurtarrifauboutduclic a commenté :
8 novembre 2016 - 11 h 00 min
Déjà 49 B737-800 livrés fin octobre par Boeing en 2016.
Raynair c’est 12% du total des livraisons de 737.
L’avenir est à la boite à sardine pas chère.
Sphinctair Ways a commenté :
8 novembre 2016 - 11 h 25 min
Plus facile de faire des bénéfices quand on ne paie pas d’impôt, et qu’on ne paie pas ou peu ses employés
louisNC a commenté :
9 novembre 2016 - 3 h 39 min
je suis d’accord avec ça il y a un GROS probléme que fait l’union européenne ?!!!
DZ_O_US a commenté :
8 novembre 2016 - 15 h 44 min
je pense que l’avantage de desservir des aéroports régionaux est que les slots sont disponibles pour augmenter les fréquences des lignes qui sont proches de saturation.
Apres y a risque de saturation du ciel européen. d’ou a un certain moment faut penser passer au A321 et A312LR pour augmenter les capacités et voler vers la cotes est des US. Les futures 737 MAX 200, qui ont seulemnt 11 sieges de plus que les actuels 737-800, ne pouront repondre aux objectifs des 200 millions de pax, a mon avis.