L’impact des évènements extérieurs est estimé à 150 millions de livres : ceux-ci incluent les grèves du contrôle aérien, la baisse de la demande provoquée par les attentats terroristes en France, la baisse des voyages à l’étranger de la part des Britanniques en raison de la chute de la livre après le vote en faveur du Brexit (chute qui a couté à elle seule 112 millions de livres), mais aussi le mauvais temps ou la pression sur le prix du billet en raison d’une concurrence exacerbée par des cours du pétrole toujours bas. Pendant l’année financière qui vient de s’achever, easyJet a été contrainte d’annuler, retarder ou dérouter 8349 vols (contre 6789 l’année précédente).
En ce qui concerne l’avenir, Carolyn McCall souligne que le modèle easyJet « reste fort, à l’image de la demande », et qu’elle continue à voir des opportunités à moyen terme de « croissance des revenus, du bénéfice et des rendements pour les actionnaires ». Près de la moitié des revenus de la low cost viendra du Royaume Uni, avec une croissance significative en Suisse, en France et en Italie ; et la stratégie de renforcer ses position dans les aéroports principaux devrait entrainer « une croissance à deux chiffres dans les bases clés de Londres, Manchester, Venise, Amsterdam et Berlin ».
EasyJet précise au passage que 83% de ses capacités sont dans des aéroports où elle est numéro 1 en parts de marché. Sa stratégie de réseau consistera à protéger ces places de leader au Royaume Uni et en Suisse, et renforcer « de manière significative » sa position en France, où elle est seconde avec 14% du marché court et moyen-courrier (derrière la compagnie nationale). 28 Airbus d’easyJet étaient basés dans l’hexagone au 30 septembre 2016 ; l’aéroport de Paris-CDG devrait bénéficier d’une hausse des capacités, en particulier sur le marché intérieur. La low cost rappelle qu’elle est numéro 1 à Nice, et qu’elle vient d’augmenter ses capacités en France de 8% en 2015-2016, « contre une moyenne de 5% » chez ses rivales. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Bencello a commenté :
16 novembre 2016 - 15 h 24 min
Même s’il n’y a pas péril en la demeure (de nombreuses compagnies aimeraient être aussi rentables ), la comparaison FR/ EZY devient franchement désavantageuse pour la seconde.
Avec le même contexte, Ryanair est sur une toute autre trajectoire. Il est vrai que Easyjet est proportionnellement plus exposée au marché français en général et à Nice en particulier.
En sachant que Ryanair va de plus en plus chasser sur les aéroport principaux où Easyjet est présente, la tendance ne devrait pas se modifier rapidement
Pet a commenté :
16 novembre 2016 - 17 h 31 min
Ici même, EasyJet claironne chaque mois sa progression de CA et pax transportés, et soudain, chute du bénéfice suite aux attentats ..
Voilà un calcul que j’ignorais.
Pt être serait il judicieux de voir l’évo du px du billet moyen et de la marge faite plutôt que de dire des âneries ?
Airbid a commenté :
16 novembre 2016 - 23 h 00 min
Sauf que Ryanair n’est pas touchée par la chute de la livre!
allons a commenté :
17 novembre 2016 - 1 h 49 min
Et RYANAIR n’a pas subit de fortes chutes et baisses des subventions des aéroports de province ….
En tout cas , moins touché à ce stade... a commenté :
17 novembre 2016 - 8 h 06 min
Ryanair est une entreprise de droit irlandais, pays membre de l’€, et à ce titre publie des résultats exprimés en €…
Ryanair effectue environ 27% de son chiffre d’affaire avec des ventes faites sur le marché UK, donc, à ce titre en £….
La £ ayant perdu entre 15% et 20% face à l’€ depuis de vote du Brexit, soit disons 18% en moyenne sur la periode, on a moins d’€ pour 1£… et la conversion en € du CA effectue en £ tire donc ipso facto le tout un peu vers le bas (18% de 27%, soit gros so modo un manque à gagner comptable sur le CA total entreprise de 5%)