La compagnie aérienne Emirates Airlines a modifié la nationalité de ses équipages à bord de certains vols à destination des Etats-Unis, suite à au décret signé par le président Trump bloquant l’entrée dans le pays aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans. Alors qu’elle avait effectué le 27 janvier 2017 un vol unique en Airbus A380 vers l’aéroport de Boston-Logan, la compagnie des Emirats Arabes Unis a déclaré avoir été contrainte de modifier la composition de certains équipages « afin de se confirmer aux exigences » du décret interdisant l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants d’Iran, d’Irak, du Yémen, de Somalie, du Soudan et de Libye pour 90 jours, et aux Syriens pour une durée indéfinie. Les employés de ces nationalités, « un nombre minime » selon Business Insider, ont donc été remplacés par d’autres pour éviter tout risque de problème avec l’immigration. Emirates Airlines n’a pas précisé combien parmi ses 4000 pilotes et 23000 hôtesses de l’air et stewards étaient concernés par le décret ; mais l’intégralité de son programme de vols vers les USA est maintenu comme prévu. L’aéroport de Dubaï, base d’Emirates Airlines et premier au monde par le nombre de passagers internationaux, a de son côté confirmé lundi qu’une « poignée de passagers » n’avaient pas pu embarquer sur des vols vers les Etats-Unis pendant le weekend, sans fournir plus de détails. Emirates Airlines avait lancé la semaine dernière une promotion au départ de Dubaï sur les 17 vols quotidiens opérés vers l'Amérique du nord, où elle dessert New York, Fort Lauderdale, Chicago, Washington, Boston donc, Dallas, Houston, Los Angeles, Orlando, San Francisco et Seattle ainsi que Toronto.