L'administration de l'aviation civile aux États-Unis (FAA) a annoncé que le Kenya  respectait désormais les normes de sécurité internationales et qu’elle y autorisait donc des vols directs vers les Etats-Unis.

C’est une décision attendue depuis une décennie par des compagnies américaines comme Delta Air Lines ou encore Kenya Airways. La FAA dans un communiqué du 24 février, a déclaré que le Kenya avait reçu sa classification en catégorie 1 en vertu du programme d'évaluation de la sécurité aérienne internationale de l’agence, ce qui permettra aux compagnies aériennes notamment du Kenya, comme Kenya Airways, de pouvoir réaliser des liaisons aériennes directes vers les Etats-Unis. « Kenya Airways demande immédiatement une approbation de partage de code avec les compagnies aériennes américaines, tout en demandant simultanément une autorisation d’opérer des vols directs », a affirmé James Macharia, ministre des Transports kenyans lors d’une conférence de presse.

Jusqu’à maintenant, les vols des États-Unis vers le Kenya ou inversement étaient seulement autorisés à transiter par l’Europe, soit par le Cap-Vert, l'Ethiopie, le Nigeria ou l'Afrique du Sud, les quatre seuls pays d'Afrique classés en catégorie 1.

Le gouvernement  kényan qui possède 29,7 % de Kenya Airways, a récemment terminé la construction d'un nouveau terminal (qui avait été détruit suite à un violent incendie en 2013) et prévoit d’investir encore davantage sur l’aéroport Jomo Kenyatta  de Nairobi. Le lancement de vols directs entre les deux pays faisait partie d'un ensemble de mesures annoncées lors de la visite du président Barack Obama au Kenya en juillet 2015.

Rappelons aussi que le Kenya a souffert de fréquentes attaques par des militants islamistes de la Somalie voisine au cours des dernières années.