La compagnie aérienne low cost easyJet a ouvert à la vente jusqu’au 4 février 2018 les vols de son programme hivernal. Elle devrait annoncer dans les semaines où sera sa première base « post-Brexit ». Entre le 29 octobre 2017 et le 4 février 2018, la spécialiste britannique du vol pas cher a ouvert les réservations sur plus de 111.7000 vols, avec un total de 18,8 millions de sièges disponibles. EasyJet précise en particulier que 10,7 millions de places sont proposées vers et depuis le seul Royaume Uni, avec environ 64.000 vols. La directrice UK d’easyJet Sophie Dekkers déclare dans un communiqué « être vraiment heureuse de mettre nos vols pour l'hiver 2017 en vente. Les passagers peuvent espérer encore plus de bas tarifs vers les meilleures plages, villes et destinations de ski d'Europe ». Et pour les voyageurs encore « à la recherche d'inspiration » pour la destination de leur prochaine escapade, la dirigeante rappelle l’app « Inspire Me » disponible sur le site Web d’easyJet, qui aide les voyageurs à trouver des vols adaptés à leurs budget et dates de voyage ». Les billets de la saison hivernale sont disponibles sur le site d'easyJet ainsi que chez les voyagistes en ligne comme illicotravel ou Monde du voyage qui travaillent avec la low cost. EasyJet opère des bases dans onze aéroports britanniques, d’où plus de 800 routes sont proposées en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du nord, mais aussi un peu partout sur le vieux continent. Et le déclenchement officiel cette semaine des négociations sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne a accéléré sa recherche de solutions, pour éviter de perdre la possibilité de relier entre eux des aéroports dans l’Union. Selon Sky News, la low cost annoncera en avril, « dans quelques semaines », le pays choisi pour demander sa première licence « Union européenne » (elle en possède déjà une en Suisse). Des sources citées par la chaîne de télévision évoquent parmi les favoris « l’Autriche, le Portugal et Malte » ; en revanche, les Pays-Bas auraient été définitivement écartés de la « très courte » liste de prétendants. La semaine dernière, après une nouvelle explication de texte de l’Europe sur l’obligation d’avoir un capital en majorité basé dans l’Union pour opérer librement entre les 27 pays membres, easyJet rappelait que près de 49% de ses actionnaires sont résidents de l’Union européenne post-Brexit. Le premier d’entre eux, son fondateur Sir Stelios Haji-Ioannou avec 33% du capital, est pour l’instant classé parmi les actionnaires britanniques ; mais il a une double nationalité britannique et chypriote, rappelle Sky News… Tout cela au cas où les deux parties ne s’entendraient pas sur un nouvel accord de ciel ouvert.