Après le dépôt de bilan mardi de la compagnie aérienne Air Berlin, son CEO et le nouvel administrateur débutent ce vendredi les négociations avec Lufthansa les discussions sur la reprise de certains actifs. Le CEO de la compagnie privée allemande Thomas Winkelmann a annoncé le 17 aout 2017 être en pourparlers « en plus de Lufthansa avec deux autres candidats intéressés venant du transport aérien », et ce depuis des semaines. Il n’a pas donné de nom mais les prétendants seraient « sérieux sur le plan financier », « suffisamment gros pour offrir un avenir sûr à Air Berlin », et « intéressées par la poursuite des opérations depuis l’Allemagne » ; la plupart des analystes estimant qu’il s’agit de la low cost britannique easyJet et de Condor, la filiale allemande du groupe Thomas Cook. D’après le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung qui l’interrogeait, des accords pourraient être trouvés dès septembre avec deux de ces trois candidats. Les négociations débutent en tout cas dès ce vendredi entre le CEO, l’administrateur nouvellement nommé Lucas Flöther et Lufthansa ; cette dernière serait intéressée principalement par les créneaux de vol d’Air Berlin dans les aéroports du pays, par ses avions, mais aussi par sa filiale autrichienne Niki (qui n’est pas concernée par le dépôt de bilan). Le président du groupe Carsten Spohr aurait évoqué la reprise de jusqu’à 90 des 140 appareils de sa rivale, y compris les 38 Airbus déjà pris en leasing avec équipage pour Eurowings et Austrian Airlines). Les slots les plus recherchés seraient dans les aéroports de Berlin-Tegel pour le court et moyen-courrier (AB assure 30% du trafic dans la capitale), et de Düsseldorf pour le long-courrier. Le groupe de Star Alliance avait aussi annoncé dès mercredi étudier « la possibilité d'embaucher du personnel supplémentaire ». Le CEO d’Air Berlin a voulu rassurer dans Die Zeit, expliquant qu’il croyait « atteindre mon but malgré la procédure d'insolvabilité et garantir une grande partie des emplois

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Commentaire(s)

  1. a commenté :

    18 août 2017 - 9 h 15 min

    Chapeau LH !
    Casser EY et l’obliger à abandonner sa filiale en plein marasme avec de solides pertes et laisser l’Allemagne qui devait être le socle de son développement hors Golfe. Humiliation supplémentaire: être réfuite à signer des accords commerciaux avec celle qui l’a dégagée.
    Puis dépecer AirB qui devait être sa grande rivale, en ne jetant que les bas morceaux à EZY-l’assagie, et Condor, mettant ainsi une claque sévère à l’Irlandaise et ses velléités de s’accaparer un morceau du gâteau allemand.
    Prochain round : l’Italie.
    Ça va être saignant, d’autant que l’Irlandaise n’y a pas de mauvaises cartes.

  2. a commenté :

    18 août 2017 - 10 h 06 min

    Transformer Air Berlin en Eurowings bis ? Si ça peut développer la compagnie allemande…

    1. a commenté :

      18 août 2017 - 11 h 18 min

      A ces tout début AB etait une low cost..puis elle a voulu se faire plus gros que le bœuf…comme le bœuf, elle va éclater et le résiduel retournera au low cost, intégré par LH à Eurowings, dissoute par LH dans Eurowings de la même manière que l’acide attaque , dissout et fait disparaître certains corps….

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