La compagnie de l’alliance Oneworld explique dans son communiqué que cette décision intervient alors qu’elle attend les autorisations nécessaires pour prolonger de cinq ans son accord stratégique avec Emirates Airlines : annoncé en 2012 et approuvé en 2013, il avait entre autres entrainé le déplacement de l’escale de Singapour vers Dubaï, la compagnie des Emirats Arabes Unis remplaçant au passage British Airways. Depuis, elles ont transporté « ensemble » plus de huit millions de passagers. Une extension pour cinq ans de plus devrait rapporter plus de 80 millions de dollars à partir de 2019, estime Qantas dont le CEO Alan Joyce parle d’un « grand succès dont il faut exploiter la force, tout en offrant plus d’options de voyage sur Qantas, particulièrement en Asie ». Il précise que les résultats de la restructuration ont participé à l’évolution du partenariat avec Emirates Airlines, au point que Qantas « n’a plus besoin de faire voler ses propres avions vers Dubaï ». En conséquence, certains A380 « peuvent être redéployés vers Singapour et répondre à la forte demande émanant d’Asie », ajoute le dirigeant. Le partenariat actuel porte sur quelque 20000 routes, ouvre à Emirates Airlines un accès à 60 destinations en Australie qu’elle ne dessert pas en direct (elle propose 77 vols par semaine vers Sydney, Melbourne, Brisbane, Adélaïde et Perth) et à Qantas un accès à plus de 40 aéroports en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du nord qu’elle ne dessert pas.
Rappelons que toutes ces manœuvres seront en partie obsolètes si Airbus et Boeing proposent d'ici 2022 un avion capable de relier Sydney à Londres d'une seule traite en environ 20 heures et à pleine charge, un défi lancé par Qantas lundi dernier. Publié le 2 décembre 2025 à 09h00
Pet a commenté :
1 septembre 2017 - 13 h 13 min
Le discours fleuri du chef Qantas confirme que le business se fait à Singapour et en Asie et pas à Dubai ni chez les roitelets alentour.
VvV a commenté :
1 septembre 2017 - 15 h 55 min
Singapour, un modèle de démocratie comme Dubaï, n’est ce pas Mr. Pet?
Mylène Farmer a commenté :
1 septembre 2017 - 13 h 31 min
Une escale à Doha, Hong Kong ou Kuala Lumpur m’aurait paru plus logique que Dubaï ou Singapour étant donné que ce sont des hubs Oneworld.
A330 a commenté :
1 septembre 2017 - 13 h 50 min
@PET dubai se trouve en asie .
Alain45 a commenté :
1 septembre 2017 - 14 h 46 min
Non seulement ça mais aussi, tout bénéf. pour Emirates : des avions mieux remplis, Qantas laissant la place …
PAS SI SUR... a commenté :
1 septembre 2017 - 15 h 22 min
Pas si sûr puisque le trajet est les origines et destinations sont les mêmes (Londres et Sydney). Seule l’escale change. Donc en dehors des pax qui s’arrêtent à Dubai, la “concurrence” (entre guillemets car partenariat stratégique) est toujours là 😉
Pet a commenté :
1 septembre 2017 - 16 h 28 min
@A330
Merci de m’avoir permis de découvrir que Dubai était en Asie. Quelle nouvelle..
@pas si sûr
Un partenariat stratégique qui rapporte 80M $ par an: COMMENT EN SORTIR D’URGENCE?ça ne vaut rien et bloque Qantas ds son développement.
Qantas a enfin remarqué qu’EK était une sangsue. Je fais confiance aux avocats australiens pour vider un pareil accord de toute substance.
Pet a commenté :
1 septembre 2017 - 16 h 52 min
@vvv
SIN est moins dictatorial (et moins folklorique) que DXB. Qt aux dictatures d’une façon générale, hormus la poignée d’une vingtaine de démocraties..le reste est moins recommandable.
@A330: mentionnant l’Asie, je fais référence à la zone qui s’étend du Pakistan au Japon, et présisément ici (Sin) à l’Asie du Sud.
Les qques gars ds le désert sont un épiphénomène.
VvV a commenté :
1 septembre 2017 - 19 h 24 min
qu’ entendez vous par “folklorique”?
Après quelques recherches, il semblerait que DXB fasse pas mal de business finalement:
80 Mio de pax en 2016;
+100 compagnies aériennes desservent DXB
Expo2020 en preparation
Croissance de 4% en 2016
RealVision a commenté :
1 septembre 2017 - 18 h 33 min
@PET Singapour moins dictatorial ??? En apparence, peut-être. Mais quiconque émet des critiques à l’encontre du gouvernement peut s’attendre à des mesures de rétorsions sévéres allant de la privation de logement subventionnés ou à d’endroit où se loger tout court à la prison et des coups de bâtons (sic). Heureusement que le ridicule ne tue pas….
Je me demande si ce choix de Qantas n’est pas influencé par le contexte sécuritaire dans la région, d’autant plus que ces avions ont récemment été au centre d’un complot déjoué.
Pet a commenté :
1 septembre 2017 - 20 h 46 min
SIN moins violent en apparence mais totalitaire et absolument parano ds ses textes et leur application.
Pas sûr que la sécurité ait joué ds la décision de Qantas. Plutôt la population dont le consumérisme se développe en Asie du Sud et de l’Est, (Philippines, Vietnam, Indonésie, Thaïlande, etc..) au détriment de la poignée d’habitants du Golfe.
EK dt être bien plus encombrante que SQ.