La compagnie aérienne Air China a mis fin à ses vols entre Pékin et Pyongyang, citant une chute de la demande suite aux nouvelles sanctions internationales contre le programme nucléaire de la Corée du Nord. La compagnie nationale chinoise a expliqué le 21 novembre 2017, via un porte-parole non identifié, que l’abandon de sa liaison entre Pékin et l’aéroport de Pyongyang-Sunan était directement lié aux sanctions imposées par les Nations Unies à son voisin, qui avaient entrainé une chute de la demande. Les capacités avaient déjà réduites au printemps suite aux déclarations de l’administration américaine contre le programme nucléaire nord-coréen, avant d’être rétablies. Le dernier vol entre les deux capitales a été effectué lundi en Boeing 737-700, et aucune date n’a été avancée par Air China pour une éventuel relance de la liaison, la presse locale évoquant juin au plus tôt. Pyongyang perd au passage sa seule compagnie aérienne étrangère : seule Air Koryo y propose aujourd’hui des vols plus ou moins réguliers vers Pékin, Shanghai ou Shenyang en Chine (la desserte de Dandong a été abandonnée au printemps), ainsi que vers Vladivostock en Russie.