Airbus pourrait ralentir le rythme de production de ses A380 à 6 par an, ce qui lui permettrait de pérenniser le programme pour aussi longtemps que désiré par son principal client, Emirates Airlines. Le premier A350-900 de la compagnie aérienne Air China est sorti du hangar à peinture. L’avionneur européen envisagerait de baisser à six exemplaires par an le rythme d’assemblage de ses A380, selon des sources industrielles citées par Le Figaro, et ce afin d’assurer la pérennité du programme. Après avoir atteint un maximum de 30 A380 produits en une année, Airbus a déjà annoncé pour l’année prochaine un ralentissement à douze superjumbos, puis à huit en 2019 ; à la fin novembre, il avait livré 221 des 317 exemplaires commandés fermes, dont un certain nombre qui finiront par être officiellement abandonnés. Ne plus assembler qu’un A380 tous les deux mois repousserait un peu plus la fin des livraisons, et donnerait plus de temps aux clients pour transformer en commandes la reprise espérée. Airbus n’a pas fait de commentaire. Rappelons que lors du Salon de Dubaï en novembre, Emirates Airlines avait renoncé à commander des A380 supplémentaires (a priori 36), exigeant du constructeur un engagement ferme à poursuivre le programme A380 pendant dix ans au minimum – ce qui devrait être possible si le ralentissement de la production est confirmé. Quelques jours plus tôt, elle avait accueilli dans sa flotte le centième des 142 superjumbos attendus. A Toulouse, le premier des dix Airbus A350-900 commandés par Air China (MSN167) est sorti mardi des ateliers peintures de Toulouse, sa livraison n’étant pas attendue avant l’année prochaine. La compagnie nationale chinoise n’a toujours pas précisé la configuration de l’appareil ; ses A330-200 sont aménagés en deux classes, les A330-300 en trois, et les Boeing 747 et 777 en trois ou quatre. Rappelons que la compagnie de Star Alliance a pris possession le mois dernier de son premier 737 MAX 8. [embed]https://twitter.com/A350_Production/status/940684666977341441[/embed]