Volotea, la compagnie aérienne des capitales régionales européennes, a inauguré ce 3 mai 2018 sa douzième base à Athènes, qui accueille dès à présent un Boeing 717 et une équipe locale de 30 personnes.
Depuis le début de ses opérations à Athènes en 2015, Volotea a déjà transporté plus de 200 000 passagers, un chiffre qui n’a cessé d’augmenter d’année en année. En 2017, la compagnie aérienne a transporté 108 000 passagers à Athènes, soit 78% de plus que l’année précédente et a enregistré un taux de remplissage de 88%.
En 2018, Volotea proposera 337 000 sièges, soit une augmentation de 173% de sa capacité. La compagnie ouvrira deux nouvelles lignes vers Héraklion (depuis le 26 avril 2018) et Vérone (à partir du 31 mai 2018). La ligne Athènes-Héraklion sera opérée tous les jours comme les liaisons vers Mykonos et Santorin. Ces deux nouvelles lignes s’ajoutent aux autres destinations déjà proposées par Volotea au départ d’Athènes, pour proposer au total 8 destinations en 2018. Volotea opère en effet vers 5 destinations en Italie (Venise, Bari, Gênes, Palerme et Vérone à partir de ce mois-ci) et 3 lignes domestiques (Santorin, Mykonos et Héraklion).
« Nous sommes fiers et heureux de lancer Athènes en tant que nouvelle base de notre réseau aujourd’hui. L’accueil chaleureux reçu de la part de notre clientèle et l’excellente collaboration avec l’aéroport ont été deux facteurs déterminants dans notre décision d’ouvrir une base à Athènes. La Grèce est un marché stratégique pour Volotea depuis notre lancement. Nous avons connecté le pays à nos autres marchés clés comme la France et l’Italie et y avons développé le réseau domestique», a déclaré Carlos Muñoz, PDG et fondateur de Volotea. Et d’ajouter : « En plus de nos prix compétitifs, les Athéniens apprécieront l’expérience confortable de Volotea à bord d’un Boeing 717, avec du personnel local grec et depuis le terminal principal d’Athènes » .

Lucio2b a commenté :
8 mai 2018 - 1 h 58 min
Vive les compagnies low cost,pour rester polie …
La grève d’Air France en a occulté une autre : celle des contrôleurs aériens de Marseille qui a conduit à de nombreuses annulations de vols, samedi et dimanche. La nouvelle liaison Brest-Ajaccio de Volotea en a fait les frais. Un couple de Finistériens, dont les vols ont été annulés, à l’aller comme au retour, témoigne de sa galère.
Vanessa et Clément (*) misaient sur cinq jours de repos sous le soleil corse, mais le rêve a viré au cauchemar. « On ne prenait ni le train, ni Air France. Côté grèves, nous étions donc convaincus de passer entre les gouttes », racontent les deux Morlaisiens. « Et la liaison vers Ajaccio était directe, depuis Brest, en moins de deux heures ». Les déconvenues commencent deux jours avant leur départ, prévu le 29 avril. Un SMS les informe, sans plus de détails, que leur vol Volotea est annulé, « en raison de la grève des contrôleurs aériens en France ». Le séjour (hôtel, gîte, voiture de location) étant déjà réglé, et aucun autre vol Volotea vers la Corse n’étant disponible, le couple n’a pas d’autre solution que de se replier sur un vol Air France, avec escale à Paris-Orly, 24 heures plus tard. Ce, moyennant 543 euros, qui viennent s’ajouter aux 469 euros précédemment acquittés pour l’aller-retour avec Volotea (pour lesquels un remboursement global leur est proposé) et au prix d’un nouveau trajet retour simple souscrit auprès de la compagnie à bas-coût espagnole.
La compagnie ne répond pas
Nouveau coup de massue, jeudi, vers 22 h. Une notification, identique à la précédente, leur apprend que Volotea est de nouveau « contrainte d’annuler » le vol qui devait les ramener en terre bretonne, samedi matin, de même que 32 autres vols prévus ce week-end. Même punition et même motif : une grève des contrôleurs aériens… dont on ne trouve alors aucune trace, ni sur les sites des aéroports concernés, ni dans aucun fil d’actualité. Nuit blanche. Squat de l’aéroport d’Ajaccio dès 6 h, vendredi matin, pour trouver une solution de rechange. Volotea propose bien sur son site de changer de vol sans frais, encore faudrait-il pour cela – puisqu’il n’existe pas d’autre vol pour Brest – parvenir à joindre la compagnie et solliciter un changement pour Nantes, par exemple. Tapez 1, 2, 3 : l’attente auprès du service clients s’éternise et, à 80 centimes la minute (appel surtaxé), le crédit téléphonique de Vanessa et Clément s’épuise.
Paris pour 1 200 euros
Nos Bretons ne sont pas seuls à être dans la « mouise ». Les passagers ayant, de surcroît, anticipé la grève programmée lundi et mardi chez Air France, les avions sont complets. Hop ! (filiale d’Air France) ne peut leur proposer que deux billets pour Paris (sans possibilité de rallier Brest ensuite) pour… un peu plus de 1 200 euros ! Avant, finalement, de débusquer deux places, le lendemain soir, sur un Ajaccio-Rennes inespéré… à 450 euros. Va pour Rennes, complété d’un covoiturage Blablacar jusqu’à Morlaix. Et quelques faux frais liés à la prolongation du séjour sur l’île de Beauté.
Vanessa et Clément, attendus au travail dimanche, n’ont plus trop le cœur à la visite. Celle-ci touche à sa fin lorsque, samedi après-midi, ils reçoivent un SMS, de Hop ! cette fois-ci : l’avion accusera un retard d’une heure. Et le trajet Blablacar, alors ? L’explication, ils l’obtiendront à bord : la grève de contrôleurs aériens à Marseille empêche de survoler le Sud-Est de la France et contraint à des contournements, notamment par l’Espagne. D’où les retards et… les rotations annulées par plusieurs compagnies.
La poisse…
Pour couronner leurs quatre jours et demi de poisse, nos Finistériens ont essuyé en Corse une pluie continue, durant tout leur séjour. Sauf la dernière journée – celle où ils auraient déjà dû avoir regagné leurs pénates bretonnes. A 1 600 euros de billets d’avion (dans l’attente d’un remboursement espéré des résas effectuées auprès de Volotea), ça fait cher le rayon de soleil…