Jeudi 1er novembre, six heures après son décollage de Paris-CDG à destination de Saïgon (Ho Chi Minh-Ville, Vietnam), le vol AF 0258 a été contraint de faire demi-tour au moment de traverser l’espace aérien russe.
«Nous avons eu un défaut d’autorisation de survol sur la route prévue», a expliqué Air France, mettant l’incident sur le compte d’un probablement bug informatique qui aurait fait disparaître le vol AF 0258 du calendrier des vols de la compagnie aérienne française lors du passage du programme d’été au programme d’hiver entre le 31 octobre et le 1er novembre. L’avion n’étant plus sur la liste des vols d’Air France, les autorités russes ont donc décidé de l’interdire de survol.
«C’est un évènement rarissime au point que nous n’avons retrouvé aucun cas similaire dans nos archives», a reconnu une porte-parole d’Air France. Effectivement, les procédures d’interdiction de survol ne sont utilisées que quand un avion survole une zone de conflit. C’était le cas pendant quelques mois au-dessus de la Crimée, obligeant les pilotes à voler plus au nord ou plus au sud.
De retour à Paris-CDG le jour même, «tous les passagers ont été pris en charge, certains ont été réacheminés vers Saïgon, sur d’autres vols et même sur d’autres compagnies. D’autres ont été logés sur place pour reprendre un vol le lendemain», a indiqué Air France.
Au site russe Sputnik, l’Agence fédérale russe du transport aérien a donné sa version des faits : «Pendant longtemps, le vol Paris-Hô-Chi-Minh-Ville de la compagnie aérienne Air France a été effectué par des couloirs ne passant pas par l’espace aérien de la Fédération de Russie. En conséquence, cela n’exige aucune participation des régulateurs russes ni l’autorisation de voler de la partie russe… Entre-temps, le 1er novembre 2018, l’itinéraire du vol AF 0258 a été considérablement changé et passe par l’espace aérien russe. Par ailleurs, la compagnie n’a pas demandé de permission donnant le droit d’utiliser l’espace aérien russe».
Lorsque le vol AF 0258, assuré par un Boeing 777-300ER, se trouvait dans l’espace aérien biélorusse à l’approche de l’espace aérien russe, l’équipage a été informé par les contrôleurs aériens russes de l’absence d’une autorisation de survol. Toujours selon l’Agence fédérale russe du transport aérien, les contrôleurs russes étaient prêts «à gérer la demande rapidement et assurer sans délai le passage de l’avion avec des passagers à bord au-dessus du territoire russe. L’équipage de l’avion a remercié les contrôleurs pour la proposition d’aide mais a pris la décision indépendante d’arrêter le vol et de ne pas entrer dans l’espace aérien russe ».
Shôgun a commenté :
4 novembre 2018 - 4 h 32 min
Bon, ce serait bien qu’Air France communique clairement, après vérification des faits, sur ce qui s’est réellement passé.
L’histoire du “probable bug informatique”, c’est un peu léger…
Ne s’agirait-il pas plutôt d’une manifestation de mauvaise humeur diplomatique des Russes en représailles des “sanctions” européennes ? Ces petites mesquineries réciproques ne règlent aucun problème politique et ne font que nuire aux affaires et au tourisme entre l’Europe et la Russie. L’obtention de visas touristiques est devenue beaucoup plus fastidieuse et c’est c’est bien regrettable.
rv2lyon a commenté :
5 novembre 2018 - 8 h 38 min
Moi ce qui me parait bizarre c’est que les pilotes n’aient pas cherché une autre route plus au sud plutôt que de revenir à Paris. Le surcoût est nettement supérieur en rebroussant chemin qu’en se déroutant ou en tournant en rond dans l’attente du traitement de la demande de traverser l’espace aérien. Et le SOC devrait servir à quelque chose dans ce cas là…
Tirana a commenté :
5 novembre 2018 - 12 h 07 min
“”Moi ce qui me parait bizarre c’est que les pilotes n’aient pas cherché une autre route plus au sud plutôt que de revenir à Paris. “”
Exact. Tourner. Se poser, faire le plein et repartir. L’avion peut le faire….
Et l’équipage ?
Il a des règles d’utilisation… peut-il faire autant d’heures… ?
Justin Fair a commenté :
5 novembre 2018 - 19 h 20 min
Parce que vous croyez vraiment que ça peut se passer comme ça dans une compagnie de cette taille ?
Justin Fair a commenté :
6 novembre 2018 - 7 h 34 min
… et surtout, ce type de vol!
Justin Fair a commenté :
5 novembre 2018 - 19 h 25 min
Il ne faut pas 6 heures pour rejoindre la Biélorussie… C’est 6 heures de vol retour compris… Quant à une route plus au sud… C’est grand l’espace aérien russe et il faut des autorisations plus au sud aussi…
Christophe a commenté :
5 novembre 2018 - 18 h 06 min
6 heures après le décollage,l’avion a dû faire demi-tour alors qu’il était dans l’espace aérien biélorusse … A cette vitesse, le vol pour le Vietnam aurait duré plus de 20 h … il aurait dû survoler cette zone moins de 3 heures après le décollage.
BRUNO LEFRANC a commenté :
13 novembre 2018 - 14 h 00 min
Cet article est de la pure propagande.
J’étais personnellement dans l’avion et nous avons fait demi tour au bout de 3 heure, au dessus de la Biélorussie pour un problème de plan de vol. La déclaration pour le survol de la Russie n’avait pas été communiquées aux Russes.
Ils ont donc refuser le survol de leur pays , la France en aurait fait autant. Depuis le 11/9 , un transpondeur inconnu est tout de suite dérouté par des avions de chasse.
Arrivé à Roissy la version avait changée , il s’agissait d’un bug informatique , la grosse blague ( je suis informaticien).
Ensuite nous avons fait la queue durant 4 heures pour etre de nouveau booké sur un autre vol pour repartir le lendemain soir !!!
Il nous ont donné une boite avec une confipote et des fraises tagada en guise de repas , une nuit dans une hotel Ibis de merde et un bon de 15 euros pour bouffer le lendemain !
Un pur scandale, nous avons été traité comme des chiens et ce n’est pas la faute des Russes mains la faute de Airfrance qui n’est plus une compagnie nationale mais une compagnie privé qui fait du fric comme Rayanair et autres compagnie law cost.
Pour réumé un fleuron Francais est devenu de la merde !!!
Il faut dire les choses clairement.