La compagnie aérienne low cost Ryanair proposera cet été une nouvelle liaison entre Dublin et Tarbes-Lourdes, sa septième vers l’aéroport des Pyrénées. Un nouveau jugement en appel a confirmé la légalité de son refus de compenser les sociétés « chasseuses d’indemnité », alors que les demandes de compensation au nom de la directive EU261 peuvent lui être adressées directement.

Du 1er avril au 25 octobre 2019, la spécialiste irlandaise du vol pas cher proposera deux vols par semaine entre sa base à Dublin et l’aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées, opérés en Boeing 737-800 de 189 sièges. Les départs sont programmés lundi à 7h45 (arrivée à 10h55) et vendredi à 10h05 (arrivée à 13h15), les vols retour quittant la France lundi à 11h20 (arrivée à 12h30) et vendredi à 13h40 (arrivée à 14h50). Ryanair sera sans concurrence sur cette  route.

Tarbes-Lourdes est déjà desservies par la low cost au départ de Londres-Stansted, Rome-Ciampino, Bergame et Cracovie, en attendant le lancement au printemps d’une ligne au départ de Lisbonne. Ryanair propose également à la vente à Lourdes les vols d’Air Malta en provenance de Malte.

Sur le front des indemnités en cas de perturbation des vols, Ryanair a affiché hier sa satisfaction suite à la décision de la Cour d’appel confirmant « sa politique consistant à communiquer, et à verser les indemnités EU261, avec les consommateurs directement et à rejeter une demande d’indemnisation déposée par la société Bott & Co Solicitors Ltd. pour les frais qu’ils ne peuvent pas récupérer auprès des clients qui ont été indemnisés directement par Ryanair ». Le communiqué de la low cost précise que le juge Lewison, qui présidait l’audience devant la cour d’appel avec le juge Simon et le juge Lindblom, a déclaré que la procédure de plainte de Ryanair « permet à un passager de réclamer une indemnisation avec un minimum d’effort », et a approuvé les conclusions de la Cour Suprême de Londres l’année dernière, selon lesquelles Ryanair « a mis en place un processus simple permettant à ses passagers de déposer leurs demandes d’indemnisation pour les retards de vol, en ligne ou par correspondance, sans l’assistance d’un tiers ».

Ryanair a de nouveau exhorté les clients détenteurs de demandes d’indemnisation EU261 valides à soumettre leurs demandes directement à Ryanair et ainsi éviter les sociétés dites de « chasseurs d’indemnités » telles que Bott & Co, Fairplane, Hayward Baker, Sky Legal et Flightright, qui « pourraient déduire plus 40% d’une indemnisation de 250 € en honoraires ». Les clients dont les demandes d’indemnisation sont valables effectuant leur demande directement auprès de Ryanair « reçoivent 100% de leur indemnité EU261 sans déduction de ces frais excessifs », ajoute-t-elle. Elle avait mis en place en 2018 une équipe dédiée à l’indemnisation des passagers, chargée de traiter toutes les demandes valables dans un délai record de 10 jours ouvrables.

Kenny Jacobs de Ryanair a déclaré : « nous nous félicitons de la confirmation par la Cour d’appel de la décision de la Cour Suprême de Londres de l’année dernière, qui confirmait la politique de Ryanair en matière de communication avec nos clients et d’indemnisation EU261directe. Cela permettra d’éviter que des entreprises comme Bott & Co, Fairplane, Hayward Baker, Sky Legal et Flightright, traînent délibérément et inutilement les consommateurs devant les tribunaux afin de percevoir plus de 40% de l’indemnisation de leurs clients, pour n’avoir fourni aucun service utile ».

Ryanair : un Lourdes - Dublin, une victoire sur les chasseurs d’indemnité 1 Air Journal