Inaugurée en juin 2016, la route Téhéran-Paris Charles de Gaulle (CDG) de Mahan Air, sera suspendue à compter du 1er avril prochain.

Un opérateur du service client de la compagnie iranienne a invoqué les « sanctions » de la France à son encontre. Rappelons que Washington soutient ses sanctions en reprochant à Mahan Air d’apporter « un soutien financier matériel et technique » à la Force al-Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution iraniens, notamment en Syrie et en Irak, ainsi que d’avoir d’avoir fait transiter des armes pour le compte des Gardiens à destination du mouvement terroriste chiite libanais du Hezbollah. C’est la seconde place forte européenne dont elle bannie, puisqu’après de fortes pressions sur Berlin pour agir, le ministère des Affaires étrangères allemand avait annoncé fin janvier que Mahan Air avait l’interdiction de se poser sur ses aéroports, au même titre qu’elle avait transporté du matériel et du personnel militaires en Syrie et dans d’autres zones de guerre du Moyen-Orient.

Mahan Air propose trois vols, et en escomptait un quatrième par semaine entre sa base à Téhéran-Iman Khomeini et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, opérés en Airbus A340-300 (30 places en classe Affaires, 261 en Economie) ou A340-600 (45+263 dont 38 en Premium). La compagnie iranienne Mahan Air arrête sa desserte Paris-CDG 1 Air Journal

@Maarten Visser