La compagnie aérienne Brussels Airlines va réduire sa taille afin de devenir rentable à l’horizon 2022. Des emplois devraient être supprimés, a priori sur une base de volontariat, tandis que le réseau pourrait voir des réductions de fréquences sur certaines lignes, voire leur abandon.

Le plan de transformation « Reboot » de la compagnie nationale belge, qui a pour objectif une réduction de 8% à 12% des coûts, se précise un peu. La direction a rencontré le 23 octobre 2019 les syndicats pour leur confirmer une prochaine réduction de son activité, à commencer par l’emploi. Il n’y aura pas de licenciements collectifs, a promis Brussels Airlines, le principe des départs volontaires étant privilégié. Aucun chiffre n’est annoncé même si certains évoquent environ 10% de l’effectif, et selon les sources le personnel visé serait administratif, au sol ou à l’étranger ; certaines fonctions commerciales pourraient être transférées vers l’Allemagne selon La Libre Belgique.

« L’intention est que les pertes d’emplois au cours des trois prochaines années ne soient que des départs volontaires. Bien entendu, nous apporterons un soutien maximal à ceux qui partent à la recherche d’un nouvel emploi », a déclaré la porte-parole Kim Daenenen à De Standaard. Mais pour le représentant de la Confédération des syndicats chrétiens Paul Buekenhoudt, cité par le Brussels Times, l’annonce du plan était prématurée : « il y a un certain nombre d’idées sur la table, mais elles ne sont pas encore concrètes ».

Les conséquences de la faillite du voyagiste Thomas Cook, pour le compte duquel la compagnie de Star Alliance opérait de nombreux vols loisirs (on parle de 800.000 passagers par an), pourrait en outre avoir des conséquences sur le réseau : selon VRT, des réductions de fréquence sont envisagées, voire la suppression des lignes les moins rentables. La taille de la flotte ne serait pour l’instant pas touchée.

Le groupe Lufthansa, dont la compagnie belge est une filiale à 100%, devrait en dire plus durant le mois de novembre. Le but affiché pour Brussels Airlines est d’atteindre une marge de 8% à l’horizon 2022, qui la rapprocherait de la rentabilité des autres filiales du groupe allemand.

Brussels Airlines : diminution du réseau et des emplois en vue 1 Air Journal

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