Venu en « client mystère » dans le Hall d’arrivée du terminal 2E de Roissy, le président d’Aéroports de Paris (ADP) Augustin de Romanet se dit « incrédule » en constatant que les 90 minutes d’attente au passage de la frontière.

La sortie du PDG sur les réseaux sociaux fait le buzz : sa visite le 9 novembre 2019 en début de matinée à l’aéroport de Paris-CDG n’a pas eu le résultat escompté. « Incrédule », il ne peut que « partager son désarroi » avec les passagers et qualifie la situation d’inacceptable. Et de promettre que le Groupe ADP « continue se mobiliser pour que cela ne soit plus possible ».

Et quand un lecteur lui reproche de découvrir cela « maintenant », le dirigeant explique que « l’attente aux frontières m’occupe depuis 7 ans », au cours desquels il a obtenu « des engagements du P.M, acheté les 105 parafe, mis en place Xovis, logiciel suivi en tps réel etc… ». Mais « c’est le tonneau des danaïdes » (qu’il faut remplir même s’il est percé), soupire Augustin de Romanet qui conclut les échanges en disant recevoir « toutes les heures, tous les jours, par sms le relevé des tps d attente de chaque terminal d’Orly et de #CDG. C est bien parce que j’ai mis en place le monitoring le plus serré qui soit que j’ai adressé le message d’alarme de ce matin ».

En juillet dernier, le classement AirHelp des retards et annulations de vols dans les neuf plus grands aéroports français au cours du premier semestre 2019, avait placé « en tête des pires » Paris-CDG, et de très loin…

ADP : même le PDG s’indigne des retards à la PAF 1 Air Journal

@Alain Lebas