Un  rapport intérimaire des enquêteurs éthiopiens, distribué aux agences du gouvernement américain, conclut que le crash d’un Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines  en mars 2019 a été causé par la conception de l’avion, ont déclaré vendredi deux sources proches du dossier.

Les conclusions, qui disent peu ou rien sur les performances d’Ethiopian Airlines ou de son équipage aux commandes, ont soulevé des inquiétudes chez certains participants à l’enquête. Car le projet éthiopien contraste avec les conclusions du Comité national indonésien de la sécurité des transports après un précédent accident du 737  MAX de Lion Air en octobre 2018. Les enquêteurs indonésiens ont cité plusieurs facteurs dans l’accident, notamment la conception de l’avion, un mauvais entretien et les actions des pilotes.

Plutôt que de publier un rapport complet, le Bureau éthiopien d’enquête sur les accidents d’aviation prévoit de publier une mise à jour provisoire avant l’anniversaire du crash du 10 mars 2019. Les conclusions, qui comprennent des recommandations, ne sont que sous forme de projet et pourraient être modifiées avant la version définitive, ont déclaré les personnes, qui ont demandé l’anonymat. Il est possible que le National Transportation Safety Board (NTSB) des États-Unis puisse demander des modifications au rapport ou émettre une opinion dissidente.

En vertu des dispositions des Nations Unies, les autres pays participant à une enquête sur un accident devraient disposer de 60 jours pour commenter un rapport final. Le rapport éthiopien, envoyé il y a environ une semaine, est intermédiaire et n’est pas concerné par la disposition. En outre, elle ne contient généralement pas de conclusions formelles sur la cause.

Un projet de rapport éthiopien accuse Boeing dans le crash du 737 MAX 1 Air Journal

©Ethiopian Airlines