Un Airbus A318 s’est posé avec une cargaison d’équipement sanitaire sur l’île de Sainte-Hélène, coupée du monde depuis la pandémie de Covid-19. Des dizaines d’avions inutilisés par les compagnies aériennes de par le monde envahissent les pistes d’aéroports tels que Toulouse-Francazal ou Victorville en Californie.

Un A318 de Titan Airways s’est posé à Sainte-Hélène le 20 avril 2020, apportant des kits de test Covid-19 et d’autres fournitures médicales ; il transportait aussi une dizaine de passagers dont trois travailleurs médicaux appelés en renfort. L’avion parti de Londres-Stansted a d’abord fait escale à Accra au Ghana, puis dans l’île de l’Ascension avant de se poser dans le territoire britannique isolé dans l’Atlantique Sud où Napoléon avait fini ses jours en exil.

Le premier vol commercial vers Sainte-Hélène avait eu lieu en octobre 2017, Airlink inaugurant en Embraer 190 un vol hebdomadaire au départ de Johannesburg-OR Tambo. Mais cette unique ligne est interrompue depuis que l’Afrique du Sud a fermé ses frontières pour se protéger contre la pandémie.

Côté flottes clouées au sol par le coronavirus, on retiendra la vidéo filmée à l’aéroport de Toulouse-Francazal géré par Edeis, où sont notamment entreposés des avions serbes, chinois, ukrainiens, indonésiens – et un monocouloir de la défunte Aigle Azur : 

Celui de Teruel en Espagne accueille de son côté des appareils de TAP, Avianca, British Airways, UTAir ou Etihad Airways entre autres.

Mais ces pistes semblent bien petites par rapport à celles de Victorville en Californie, où plus de 400 avions sont désormais parqués.

Insolite : Sainte-Hélène et des parkings pleins (vidéos) 1 Air Journal

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