L’ouverture de l’espace aérien avec les pays arabes après la réconciliation dans le Golfe a réduit les coûts de Qatar Airways d’environ 1,2 milliard de dollars, a annoncé le PDG de la compagnie qatarie, Akbar Al-Baker.

« L’ouverture de l’espace aérien avec les pays voisins contribuera à réduire nos coûts opérationnels en exploitant les avions du transporteur national pour des itinéraires de vol plus courts », a déclaré Al-Baker aux médias officiels. En juin 2017, l‘Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, accusant ce dernier de soutenir le terrorisme, ce que Doha nie. Or, les pays arabes ont mis fin à ce boycott le 5 janvier 2021. En juillet 2020, la compagnie nationale qatarie avait lancé une procédure judiciaire demandant au moins 5 milliards de dollars de réparation aux quatre Etats participant au blocus. Juste après que la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’Organisation des Nations unies (ONU), se soit prononcée en faveur de l’Emirat. Le retrait de cette plainte était l’une des conditions posée par Ryad à la réouverture de son espace aérien.

Al-Baker a souligné que le transporteur national était toujours sous « une forte pression en raison de la crise des coronavirus ». « Lorsque la pandémie a commencé à se propager dans le monde, les passagers avaient commencé à demander le remboursement de leurs billets et nous avions rendu près de 1,6 milliard de dollars à des centaines de milliers de voyageurs. »

Le dirigeant a ajouté qu’il s’attendait à ce que le secteur de l’aviation « revienne au niveau de 2019 dans deux ou trois ans ». « L’aviation aurait besoin de plus de temps pour reprendre son élan, en particulier avec un troisième pic imminent d’infections au coronavirus ».

La réconciliation du Golfe permet à Qatar Airways d'économiser 1,2 milliard de dollars 1 Air Journal

@Qatar Airways