Un cadavre a été découvert à Amsterdam dans le train d’atterrissage d’un avion de la compagnie aérienne KLM Royal Dutch Airlines arrivé du Nigeria.

Les services techniques de la compagnie nationale néerlandaise ont découvert le 18 avril 2021 le corps d’un homme dans le train d’atterrissage d’un Airbus A330-200 (PH-AOD), qui venait d’effectuer le vol KL588 entre l’aéroport de Lagos-Murtala Muhammed et sa base à Amsterdam-Schiphol. Les autorités n’ont pas fourni lundi de détail sur l’identité du voyageur clandestin, la seule déclaration mentionnant « un homme caché dans le train d’atterrissage, probablement tué par l’hypothermie durant le vol ».

Une enquête a été lancée pour déterminer son identité et les circonstances qui lui ont permis d’arriver jusqu’à l’avion ; le vol parti samedi du Nigeria a duré un peu plus de 6h00 selon Flightradar24, l’appareil concerné ayant repris aujourd’hui le chemin de Lagos.

Les incidents de ce genre se terminent mal en général à cause de l’altitude atteinte par les vols long-courrier, comme par exemple dans le cas du vol Air France depuis Abidjan il y a un an. Sur des vols plus courts en revanche, ce n’est pas toujours le cas : ainsi un jeune Kenyan avait survécu en février dernier à un vol entre Londres et Maastricht dans le train d’atterrissage d’un avion-cargo de Turkish Airlines.

Depuis 1947 selon la FAA, il y a eu 105 cas connus de passagers clandestins voyageant dans des trains d’atterrissage « et autres emplacements externes ». Le taux de survie est d’environ un sur quatre, la capacité de survie réduisant au fur et à mesure de l’allongement du temps de vol. Mais ce taux de survie pourrait bien être beaucoup plus faible, certains passagers clandestins pouvant être tombés sans que personne ne s’en rende compte (ce ne fut pas le cas à Niamey en 2013 pour Air France). 

Un corps dans le train d’atterrissage de KLM 1 Air Journal

©KLM