Une trentaine d’hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne Brussels Airlines mènent ce mardi une « grève symbolique » suite à l’échec des négociations sur l’emploi et les conditions de travail. Les vols ne seront pas affectés.

Suite au préavis déposé fin aout, les organisations syndicales de la compagnie nationale belge (CNE/ACV Puls, BBTK/Setca et ACLVB/CGSLB) et leurs délégués mèneront ce 14 septembre 2021 à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem un mouvement de grève « symbolique ». Ces PNC seront présents pour une journée de soutien et d’information, au cours de laquelle « ils expliqueront plusieurs principes au reste du personnel » selon Trends pour « les sensibiliser à la situation au sein de l’entreprise ».

Les représentants des quelque 1100 hôtesses et stewards de Brussels Airlines déplorent le « refus catégorique » de la direction de négocier des solutions structurelles pour améliorer les conventions collectives imposées en 2020 par la maison-mère Lufthansa. Le front commun syndical reproche à la direction ce qu’ils considèrent comme « une charge de travail excessive pour le personnel de cabine, avec des problèmes de combinaisons de vols, de gestion de la fatigue et de planification du personnel ». Une proposition de vingt nouveaux postes de PNC à temps plein a été jugée insuffisante.

L’action de ce mardi a pour but de « faire pression sur le groupe allemand Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, sans embêter les passagers. La direction a d’ailleurs été prévenue de cette action vendredi pour pouvoir s’organiser », a expliqué Didier Lebbe, secrétaire permanent CNE, avant de prévenir : « Tant que Lufthansa reste intransigeant, les actions iront crescendo ».

Brussels Airlines a déclaré hier soir : « nous tenons nos promesses concernant les mesures et les solutions pour réduire la charge de travail élevée actuelle du personnel de cabine. Nous poursuivons notre dialogue social ouvert et constructif. La semaine dernière, nous avons eu une nouvelle réunion avec tous les partenaires sociaux pour discuter de la situation de l’entreprise et expliquer nos plans pour l’avenir ». Mais elle souligne que l’annulation de la convention collective convenue en juin 2020 « n’est pas une option. La compétitivité de l’entreprise est cruciale pour créer un avenir durable pour notre entreprise et son personnel ».

Si le conflit n’est pas réglé, la compagnie belge de Star Alliance pourrait faire face à la première grève du personnel de cabine de son histoire.

Grève PNC chez Brussels Airlines : un avertissement pour l’instant 1 Air Journal

©Brussels Airlines