Une apicultrice voulant transporter près de 5 millions d’abeilles entre Sacramento et Anchorage a tout perdu quand le vol initial est arrivé trop tard pour la correspondance.

Basée en Alaska, Sarah McElrea avait commandé chez un apiculteur californien quelque 200 caisses d’abeilles, pesant 800 livres et d’une valeur de 48 000 dollars américains. Elle a comme auparavant choisi la compagnie aérienne Delta Air Lines pour le transport, qui aurait dû transiter le 25 avril 2022 par Seattle. Mais le poids de l’envoi semble avoir convaincu Delta de passer par sa base d’Atlanta, où le vol initial est arrivé trop tard pour la correspondance prévue.

Le problème à l’aéroport Hartsfield Jackson s’est transformé en cauchemar pour les abeilles : quelques-unes se seraient échappées, et des employés ont déposé les caisses sur le tarmac surchauffé où elles auraient attendu pendant des heures le prochain avion. Alors qu’elles sont censées être conservées au frais, avec une ample fourniture d’eau sucrée. Alertée du retard à Anchorage, Sarah McElrea a dépêché un apiculteur d’Atlanta à l’aéroport, où il n’a pu que constater leur décès.

Mise au courant de cette « situation malheureuse », Delta dit avoir rapidement engagé « les équipes internes appropriées pour évaluer la situation ». Son communiqué précise qu’ont été prises « des mesures immédiates pour mettre en œuvre de nouvelles mesures afin d’éviter que des événements de cette nature ne se reproduisent à l’avenir ».La compagnie a présenté ses excuses à la femme, qui espérait que le prochain envoi se passera mieux.

Selon l’IA§TA, le transporteur « est responsable du bien-être et de la sécurité du transport tout au long de la livraison de tous les animaux vivants expédiés par voie aérienne ». Parmi les principales responsabilités figurent l’examen des documents d’expédition des animaux vivants, le chargement en toute sécurité des animaux vivants dans les zones d’attente conformément aux exigences d’expédition des animaux des compagnies aériennes, ainsi que la sécurisation correcte de la cargaison d’animaux vivants et sa livraison en toute sécurité à destination.

 

Insolite : correspondance ratée, 5 millions d’abeilles meurent 1 Air Journal

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