Environ 10% des vols seront annulés ce vendredi au départ et à l’arrivée de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle pour la deuxième journée consécutive en raison d’un mouvement interprofessionnel lié aux salaires.

La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes opérant à Paris-CDG de renoncer à un mouvement d’avions sur six entre 07H00 et 14H00 pour des raisons de sécurité car la grève des pompiers contraint à fermer une partie des pistes du premier aéroport français. La DGAC n’a pas demandé d’annulations de vols préventives à Paris-Orly.

«Air France se voit contrainte d’adapter son programme de vols de et vers Paris CDG et prévoit d’assurer: l’ensemble de ses vols long-courriers, près de 90% de ses vols court et moyen-courriers», a annoncé la compagnie aérienne française, précisant que «des retards et des annulations de dernière minute ne sont toutefois pas à exclure. Les clients concernés par des vols annulés seront notifiés, par SMS et e-mail, au plus tard la veille de leur voyage».

Outre les pompiers, les salariés des plates-formes aéroportuaires parisiennes sont appelés à rejoindre une grève «multisectorielle», comprenant le Groupe ADP (Aéroports de Paris) et ses sous-traitants, à l’appel d’une intersyndicale, dans le prolongement de celle du 9 juin dernier. Le préavis court jusqu’à dimanche inclus. Les salariés réclament une augmentation de salaire de 6%, rétroactive au 1er janvier, tandis que la direction d’ADP propose 3% au 1er juillet, selon les syndicats.

Ce mouvement social, avec des rassemblements prévus devant le terminal 2E de Paris-CDG et le terminal 4 de Paris-Orly, risque de ralentir les flux de passagers. Le tri des bagages pourrait également être affecté. ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, invite les passagers à arriver en avance, à savoir «trois heures (avant le décollage prévu) pour un vol international, deux heures pour un vol domestique ou européen».