A une semaine des grands départs de l’été, les professionnels du voyage disent «craindre le pire» dans les aéroports en raison de «la désorganisation» et des grèves qui génèrent retards et annulations de vols, et interpellent la première ministre Élisabeth Borne.

«Alors que le pic de la saison estivale n’a pas encore commencé, ces perturbations font craindre le pire pour les vacances et les voyages des Français et des Françaises», déplorent les Entreprises du Voyage (EdV), le Syndicat des entreprises du tour-opérating (Seto) et l’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST), dans un courrier commun adressé hier à Élisabeth Borne.

«Le premier problème est l’annulation massive de vols de la part de certaines compagnies aériennes», qui «entraînent des reports» réduisant le temps sur place des vacanciers français comme étrangers mais aussi «une perte sèche et un surcroît de travail pour les opérateurs de voyages», déplorent les les représentants du secteur.

Sans oublier que quand le report n’est pas possible «et que les compagnies aériennes ne respectent pas le délai des 7 jours exigé pour les remboursements, les Français se trouvent dans l’incapacité économique à organiser un nouveau projet de vacances», dénoncent-ils. Et de souligner que «les difficultés rencontrées aux passages de sécurité dans les aéroports, obligeant les opérateurs de voyages à faire venir leurs clients trois heures avant le départ» est une «situation qui résulte des sous-effectifs des services de contrôle».

«L’ensemble de la profession s’est mobilisé depuis des mois pour répondre aux aspirations de voyages. Il faut maintenant que les infrastructures soient à la hauteur et que les vacances et les voyages des Français et des étrangers qui ont choisi la France comme destination se passent du mieux possible», concluent les voyagistes.

Aéroports saturés, vols annulés : les voyagistes français «craignent le pire» cet été 1 Air Journal

Orly @A.Voisin/AJ