La compagnie aérienne South African Airways nie tout impact potentiel sur les opérations, après un avertissement du régulateur sur la possibilité de voir son AOC retirée suite à plusieurs manquements légaux liés à sa privatisation.

La compagnie nationale sud-africaine a reconnu avoir reçu la lettre du Conseil des licences des services aériens (ASLC) citant « quelques violations possibles » de la loi, et exigeant des clarifications pour s’assurer de sa conformité à la législation. South African Airways « étudie actuellement le contenu de la lettre et répondra pleinement à l’ASLC dans le délai imparti par le conseil ou avant », explique son communiqué du 12 aout 2022. Les éventuels manquements sont tous d’ordre administratif, souligne-t-elle, et n’ont « pas d’impact sur les opérations actuelles ou futures », les vols intérieurs et internationaux se poursuivant « sans interruption ».

Basée à l’aéroport de Johannesburg-OR Tambo, la compagnie de Star Alliance a aussi tenu à rassurer ses clients que « les questions soulevées dans la lettre sont de nature administrative, relatives à la transaction SEP (partenaire stratégique) qui est actuellement négociée par le gouvernement, en tant qu’actionnaire, ainsi que des questions relatives à l’interaction de SAA avec l’ASLC, la soumission des états financiers et le mouvement interne du personnel ».

L’ASLC a donné à South African Airways 90 jours pour remédier à quatre violations présumées de la loi, ou risquer de perdre ses licences de service aérien (AOC et ATL). Parmi lesquelles la non divulgation à ses services des plans de partenariat stratégique avec le consortium Takatso à qui elle a été vendue en mai dernier pour 3 euros, de la valeur des billets d’avions vendus mais non encore utilisés – ou de comptes certifiés pour l’année en cours…

South African Airways : la menace du régulateur uniquement administrative ? 1 Air Journal

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