Un boa trouvé dans le bagage cabine refusé dans un aéroport américain, une voiture sans frein à main qui se réfugie sous un avion de Transavia, ou un bus de 54 passagers qui voient partir l’avion d’une low cost indienne avec leurs bagages mais sans eux : cette deuxième semaine de janvier 2023 est pour le moins bizarre dans les aéroports un peu partout dans le monde.

La TSA a repéré « le mois dernier » à l’aéroport de Tampa en Floride un boa constricteur long de plus d’un mètre dans une valise devant être emportée en cabine, à bord d’une compagnie aérienne non précisée. La propriétaire leur a déclaré que le serpent nommé Bartholomew était un animal de soutien émotionnel et donc indispensable à sa santé mentale. Les agents non convaincus ont mis fin à la tentative, peut-être histoire d’échapper aux quolibets du genre « serpents dans l’avion ».

Parmi la vingtaine de compagnies aérienne présentes à Tampa, seules Alaska Airlines, American Airlines et WestJet autorisent selon Aerotime le transport de serpents en tant qu’animaux de soutien émotionnel – mais en soute bien sûr.  

Pas de reptile à l’aéroport de Barcelone-El Prat le 8 janvier 2023, mais un Boeing 737-800 de la low cost Transavia France (F-GZHJ) parqué au terminal 2 en attendant son vol retour vers Paris-Orly. L’avion s’est retrouvé bloqué par une voiture de service ayant doucement roulé jusqu’à se retrouver coincée sous le fuselage. Le conducteur ayant oublié de serrer le frein à main n’a pas été identifié, et après vérifications des éventuels dommages le vol, le vol TO4759 a pu repartie avec 2h25 de retard – mais pour se poser à CDG plutôt qu’Orly.

Le sort des passagers de la low cost Go First (ex-GoAir) était bien plus triste à l’aéroport de Bangalore-Kempegowda en Inde lundi : en partance vers Delhi-Indira Gandhi, le vol  G8116 (opéré par l’ Airbus A320neo VT-WGE) a décollé avec 31 minutes de retard – mais sans les 54 clients qui se trouvaient dans le bus les amenant vers le parking de l’avion. Qui est arrivé en partie vide dans la capitale indienne, opérant dans la foulée des rotations vers Pune, Srinagar et Nagpur.

Une mauvaise communication entre personnel au sol et équipage de Go First est apparemment à l’origine de l’incident. Les voyageurs abandonnés ont été replacés un autre vol, parti trois heures plus tard vers Delhi où on espère qu’ils ont retrouvé leurs bagages.

Le régulateur indien DGCA a donné un avertissement à Go First, notant qu’elle avait connu plus de 50 « incidents » de toute sorte ces dernières semaines. La compagnie a présenté ses excuses et suspendu l’équipage – trop tard pour éviter les plaisanteries sur son nom du genre « part d’abord, embarque les passagers plus tard »…

Oups : boa, frein à main et passagers oubliés 1 Air Journal

©Go First Facebook