Les deux tremblements de terre de lundi ont déjà fait près de 4000 morts et des dizaines de milliers de blessés en Turquie et en Syrie, où les autorités ont fermé les espaces aériens de la région afin de faciliter l’acheminement des secours. Outre l’aéroport de Hathay où la piste est détruite, Adana et Gaziantep ont été fermés, le second devant être le principal point d’entrée des services de secours internationaux.

On ne reviendra pas sur l’impressionnante fissure traversant la piste de Hathay, mais la situation dans les aéroports de la région se clarifie au fil des heures. Celui de Gaziantep-Oğuzeli (GZT) a été fermé au trafic commercial même si les dégâts n’y seraient que mineurs, la piste étant apparemment intacte. Située à environ 50 km de l’épicentre, la ville d’un million d’habitants va accueillir les avions arrivant de Turquie et de l’étranger avec des équipes de secours, les Medevacs y étant également permises.

Six compagnies aériennes sont présentes à l’aéroport de Gaziantep, dont bien sûr Turkish Airlines, AnadolouJet, Pegasus Airlines, Corendon Airlines et Sun Express, mais aussi Iraqi Airways ; les routes internationales y sont principalement vers l’Allemagne et vers et depuis l’Iraq, la compagnie nationale turque desservant également Zurich, et Bâle-Mulhouse pendant la haute saison.

Plus « touristique », l’aéroport d’Adana-Sakirpasa a lui aussi été fermé, aucun dégât n’y étant rapporté initialement. Nettement plus fréquenté (de nombreux vols ont été dérouté vers Antalya lundi après le premier séisme), il accueille outre les compagnie locales Eurowings depuis l’Allemagne, Qatar Airways depuis Doha ou Saudia depuis Djeddah ; des routes vers Bruxelles, Beyrouth ou Téhéran y sont également proposées. Plusieurs équipes locales et internationales sont déjà parties vers cet aéroport.

Les autorités truques ne se risquent pas à avancer des dates de réouverture possible pour les aéroports de la région.

En Syrie, l’état des aéroports dans le nord-ouest du pays n’est pas connu, en particulier à Lattakia-Bassel el Assad. La situation est plus compliquée pour l’acheminement des secours en raison du blocus américain contre le pays. La zone affectée par les séisme est généralement sous le contrôle des « rebelles ; le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a précisé que les USA se sont engagés à fournir de l’aide aux Syriens, via « des partenaires humanitaires sur le terrain » mais sans passer par le gouvernement de Damas. .

Séismes en Turquie: trois aéroports fermés ce matin 1 Air Journal

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