Cet été, les Français sont partis en vacances moins longtemps et vers des destinations moins onéreuses, selon une étude du cabinet de conseil MKG.

Face à l’inflation et la flambée des prix, en particulier dans l’hôtellerie, les Français partent moins longtemps et privilégient des destinations moins fréquentées et des hébergements alternatifs, selon une étude. Un «pouvoir d’achat en baisse», une volonté de nombreux Français de «voyager local et/ou moins cher», mais aussi la crainte des fortes chaleurs et du surtourisme, ont «eu tendance à faire évoluer les schémas habituels des vacances», constate MKG dans un bilan estival.

Afin de «se prémunir contre des hausses tarifaires», les vacanciers ont «ajusté leurs comportements»: certains sont partis «moins longtemps, par exemple deux semaines au lieu de trois», d’autres reprenant «leurs habitudes de réservation en anticipé» et ne réservnt plus au dernier moment comme pendant la crise sanitaire.

Une partie des Français ont privilégié la montagne et les zones rurales pour leur «bon rapport qualité-prix» et «la promesse d’éviter la canicule ou autres pics de chaleur». Le chiffre d’affaires de l’hôtellerie a progressé par rapport à l’été 2022, dans les Alpes du Nord (+ 13,2%), les Pyrénées (+ 7%) comme en moyenne montagne : Jura, Vosges, Massif Central (+ 7,7%).

A contrario, le littoral et la Corse «d’ordinaire très attrayants», ont vu le taux d’occupation de leurs hôtels reculer par rapport à l’an passé de respectivement 3,5 points et 6,5 points. Sur l’île de Beauté, «la baisse de pouvoir d’achat des Français et l’explosion des logements alternatifs, meublés et résidences secondaires» notamment, expliquent cette baisse de fréquentation hôtelière.

Vacances : face à l'inflation, les Français partent «moins loin, moins longtemps» 1 Air Journal

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