L’Association internationale du transport aérien (IATA) exhorte le gouvernement mexicain à prendre des mesures alternatives à son projet de plafonnement des vols à l’aéroport international de Mexico (AICM).

Pour tenter de réduire la saturation de l’espace aérien de la capitale mexicaines, les autorités ont décidé de plafonner de nouveau le nombre de vols de 52 à 43 mouvements par heure à AICM. L’année dernière, elles avaient entrepris de diversifier l’espace aérien autour de la capitale, en ouvrant l’aéroport international Felipe Angeles (AIFA) au nord de Mexico et en revenant à l’aéroport de Toluca, largement oublié, à l’ouest de la ville. Elles avaient déjà décidé de réduire la capacité à AICM de 62 à 52 mouvements par heure.

Au début de l’année, les autorités avaient aussi annoncé par décret que les compagnies aériennes de fret devaient cesser d’opérer à partir d’AICM, et déménager à AIFA. Malgré toutes ces mesures, l’aéroport international de Mexico est toujours saturé, d’où la dernière décision de plafonner à 43 mouvements par heure.

Dans un communiqué, l’IATA appelle les autorités à rechercher des mesures alternatives à « cette action unilatérale qui, si elle n’est pas retirée ou modifiée, aura des impacts négatifs sur les passagers, les opérations aériennes, la connectivité, le tourisme et la compétitivité. Cela placerait également le Mexique dans le non-respect de ses engagements en matière d’aviation internationale ».

« Cette décision du gouvernement ne prend pas en compte les intérêts des consommateurs, ni ne respecte le processus consultatif nécessaire avec les opérateurs et les utilisateurs, notamment dans le principal aéroport du pays. Ces mesures doivent être prises avec la plus grande rigueur technique et opérationnelle, sur la base d’études et d’analyses d’experts », ajoute Peter Cerdá, vice-président régional de l’IATA pour les Amériques.

L'IATA proteste contre le plafonnement des vols à Mexico 1 Air Journal

@Commons Wikipedia