Finnair prévoit de lever jusqu’à 600 millions d’euros en émettant de nouvelles actions. La compagnie nationale finlandaise cherche à renforcer son bilan après que sa stratégie a été bouleversée par la fermeture de l‘espace aérien russe suite à la guerre en Ukraine.
L’État finlandais, l’actionnaire majoritaire du transporteur -il possède environ 55,8 % de la compagnie- soutient l’offre. Le cabinet du Premier ministre a même déclaré qu’il se préparait à participer à l’émission d’actions à un niveau qui maintiendrait sa participation actuelle. Le ministre chargé du pilotage des participations de l’État, Anders Adlercreutz (SPP), a déclaré que cet accord soutient la croissance à long terme de la compagnie finlandaise et renforce sa capacité à réaliser les investissements nécessaires.
« En tant que propriétaire responsable et à long terme, l’État fera sa part pour garantir que les conditions d’exploitation de Finnair continuent d’être préservées à l’avenir », a déclaré Adlercreutz. Le PDG de Finnair, Topi Manner, avait déclaré en juillet que la compagnie avait survécu à l’interdiction de voler dans l’espace aérien russe et aux difficultés provoquées par la pandémie de Covid-19. Le trafic passagers s’était amélioré, même si les coûts avaient augmenté d’environ 25 % par rapport à la période pré-Covid.
En 2022, la Finlande et d’autres pays ont imposé à la Russie des sanctions économiques pour sa guerre d’agression en Ukraine. En retour, les représailles de la Russie comprenaient une interdiction des avions finlandais de voler dans l’espace aérien russe. Cela signifiait que la stratégie majeure de Finnair consistant à proposer un « raccourci vers l’Asie », depuis sa base d’Helsinki, proche du pôle nord, devait être abandonnée.
@Finnair
Lyonnnais a commenté :
8 octobre 2023 - 16 h 22 min
À défaut d’être un raccourci vers l’Asie en survolant la Russie, la Scandinavie (je pense la même chose pour SAS !) peut être un raccourci vers l’Asie via l’artique…