Le 11 octobre au matin, le chef de la délégation olympique mongole et son épouse, venus en France pour assister à un comité de sécurité de préparation des JO, gagnaient leur hôtel parisien en VTC (voiture de transport avec chauffeur) depuis l’aéroport de Roissy Paris-CDG lorsqu’ils ont été dévalisés dans le tunnel du Landy de Saint-Denis, au pied du Stade de France, rapporte l’AFP, citant le parquet de Bobigny.

Un scooter avec deux individus à son bord s’est approché de la voiture. L’un des braqueurs a brisé une vitre et saisi un sac contenant des bijoux de grande valeur posé sur la banquette arrière. Le préjudice déclaré par le couple mongol s’élèverait à 570 000 euros, dont deux boucles d’oreilles d’or et de diamants d’une valeur unitaire de 165 000 euros.

La semaine dernière, trois hommes ont été arrêtés, âgés de 22 à 25 ans, à leur domicile à Saint-Denis. « C’est une équipe qui repère (des victimes fortunées) à Roissy et fait passer le message à un scooter qui suit la voiture. Il intervient au moment le plus propice, lorsque la voiture est ralentie sur une voie de circulation », a déclaré à l’AFP le parquet de Bobigny. La même équipe aurait détroussé deux voyageurs saoudiens selon le même mode opératoire survenu le 2 octobre, pour un préjudice estimé de 50 000 euros.

Les agressions de touristes perçus comme des riches, en l’occurrence des Chinois et des Moyen-orientaux du Golfe, restent fréquentes sur l’autoroute A1 reliant les aéroports parisiens Le Bourget et Roissy Paris-CDG à Paris intra-muros. Le mode opératoire est toujours le même : alors que les voitures sont ralenties, des individus à pied ou en scooter se placent au niveau du taxi, brisent une des vitres latérales avant de s’emparer des objets situés à portée de main dans l’habitacle.