Un passager de 47 ans fait face à des accusations d’ingérence dans les tâches de l’équipage après avoir demandé à deux agents de bord d’un vol Spirit Airlines de rejoindre le « Mile High Club » (un terme utilisé par ceux qui se livrent à des actes sexuels sur les vols).

Selon le ministère de la Justice (DOJ), des agents du département de police d’Orlando ont arrêté un passager le 9 janvier, après que les pilotes du vol 693 de Spirit Airlines ont signalé la présence d’un passager perturbateur. Dans le rapport présenté au tribunal de district de Floride, il est indiqué que celui-ci a proposé des relations sexuelles à l’une des hôtesses de l’air environ une heure après le décollage du vol de deux heures depuis Louisville (Kentucky) vers Orlando (Floride). Il n’y a pas d’informations claires sur les mesures prises par l’agent de bord après que le passager au trop plein de libido a fait la proposition, mais ce dernier aurait également attrapé une autre hôtesse de l’air par le bras, la tirant vers son siège, où il lui a de nouveau dit si elle « aimerait rejoindre le Mile High Club. »

L’agent de bord s’est libéré et a signalé l’incident au superviseur du vol. Le passager a été réaffecté sur un autre siège en raison de son comportement perturbateur, mais il s’est retrouvé allongé sur le sol dans le couloir pendant que l’équipage s’occupait des autres passagers. Finalement, les agents de bord ont dû l’aider à se relever et à le remettre à son siège. Le passager avait en outre également alarmé les agents de bord pour avoir posé plusieurs questions sur questions sur le cockpit de l’avion, y compris des questions liées à l’entrée dans le cockpit. Pour rappel, la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a publié une réglementation finale en juin 2023, qui exigeait que chaque nouvel avion ait une barrière secondaire sur le poste de pilotage, garantissant la sécurité de l’avion, de l’équipage de conduite et des passagers.

Après son arrestation, il a admis avoir bu « plusieurs doses de boissons alcoolisées » pour calmer ses nerfs avant de monter à bord du vol du matin, car c’était sa première expérience en avion.

« Sur la base de ce qui précède, il existe des raisons probables de croire que [le passager] a sciemment gêné le travail du membre de l’équipage de conduite ou de l’agent de bord, ou diminué la capacité du membre de l’agent de bord à accomplir ces tâches », conclut le document du tribunal. S’il est reconnu coupable des accusations qui violent le droit pénal fédéral, ce passager encourra une peine maximale de 20 ans de prison.

Un passager alcoolisé propose des relations sexuelles à une hôtesse de l’air 1 Air Journal

©Spirit Airlines