Le National Transportation Safety Board (NTSB) a annoncé que tous les débris majeurs de l’épave de la collision mortelle entre un Bombardier CRJ700 de PSA Airlines, exploité par American Airlines et un hélicoptère Sikorsky UH-60 Black Hawk de l’armée américaine ont été récupérés.
Selon la dernière mise à jour du NTSB, tous les principaux morceaux des deux appareils ont été récupérés et emmenés dans « une installation aéroportuaire sécurisée pour un examen et une documentation plus approfondis ». « Les enquêteurs rechercheront des traces témoins sur l’avion qui pourraient fournir des indices sur l’angle de la collision », peut-on lire dans le communiqué publié le 8 février 2025.
Les enquêteurs ont également récupéré le système anti-collision du CRJ (TCAS) et d’autres éléments avioniques du Black Hawk, qui seront essentiels pour déterminer les événements ayant conduit au crash.
Un avion de la National Oceanic and Atmospheric Administration, équipé de capteurs avancés et d’une technologie d’imagerie comme le lidar (Light Detection and Ranging), a effectué une étude qui a identifié plusieurs zones sous-marines contenant potentiellement des débris d’avion supplémentaires. Les plongeurs ont déjà enquêté sur ces zones et poursuivront leur travail tout au long de la semaine, selon le NTSB.
L’incident tragique s’est produit le 29 janvier 2025, lorsqu’un Bombardier CRJ700, immatriculé N709PS, opérant sous le nom d’American Eagle Flight 5342, avec 60 passagers et 4 membres d’équipage, alors qu’il s’approchait de l’aéroport national Ronald Reagan, près de Washington, est entré en collision en plein vol avec un hélicoptère de l’armée Sikorsky UH-60 Black Hawk (3 occupants). L’accident, qui n’a fait aucun rescapé, s’est produit dans l’un des espaces aériens les plus étroitement contrôlés et surveillés au monde, à un peu plus de 5 kilomètres au sud de la Maison Blanche et du Capitole des États-Unis.
Le NTSB publiera un rapport préliminaire dans les 30 jours suivant l’accident, contenant des informations factuelles recueillies lors de l’enquête initiale. Le rapport final, qui comprendra la cause probable et les facteurs contributifs, est attendu dans les 12 à 24 mois.
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