En 2024, l’aéroport de Toulouse-Blagnac a accueilli 7,8 millions de passagers, un chiffre stable par rapport à 2023 (+0,5 %). Le trafic international, en hausse de 6 %, représente désormais 60 % du trafic total.
Parallèlement, l’aéroport a poursuivi ses investissements pour améliorer l’expérience passager, gagner en performance opérationnelle et accélérer sa décarbonation.
Le trafic de 2024 est stable avec 7 844 953 passagers commerciaux (+0,5 % par rapport à 2023), soit 82 % du volume enregistré en 2019. Le trafic passagers a été porté par la croissance de l’international (+6 %). Ce trafic est maintenant majoritaire sur la plateforme (60 % du trafic contre seulement 51 % en 2019) et atteint un volume identique à celui d’avant Covid.
Le trafic national est marqué par une baisse de 7 %, avec un taux de reprise de 65 % par rapport à 2019. Paris reste la destination la plus fréquentée de la plateforme avec 2 063 335 passagers et représente encore 26 % du trafic (Paris représentait 33 % du trafic en 2019). Les compagnies low-cost représentent 50 % du trafic en 2024 (43 % en 2019).
Avec 31 608 tonnes traitées, le trafic fret et poste représente 46,5 % de celui de 2019, affichant une progression de 6,89 % par rapport à 2023. Les mouvements d’avions commerciaux, au nombre de 66 578, sont en baisse de 1,5 % par rapport à 2023. En 2024, 954 vols* (atterrissages et décollages) ont été comptabilisés entre minuit et 6 heures du matin (cœur de nuit) contre 1 236 sur l’année 2023, soit en baisse de 23 %. Concernant les vols commerciaux passagers, le volume a diminué de 855 en 2023 à 587 en 2024, soit une baisse de 31 %.
Aménagements, développement durable
Durant l’année 2024, l’aéroport a poursuivi l’aménagement et l’adaptation des halls B et C avec notamment la modernisation de l’espace dédié aux enregistrements dans le hall B. Les passagers bénéficient dorénavant d’un espace confortable, équipé d’assises supplémentaires permettant d’améliorer l’attente. Les compagnies, elles, disposent d’une zone mieux organisée pour le traitement des enregistrements.
L’aménagement d’une zone supplémentaire de pré-embarquement dans le hall C côté piste a également été finalisé et permet aux compagnies aériennes d’améliorer le traitement des vols à l’embarquement.
Depuis mars 2024, Aéroport Toulouse-Blagnac met à disposition des compagnies aériennes du carburant d’aviation durable (SAF) dans son dépôt pétrolier, marquant ainsi une étape majeure pour le projet ICEO (Initiative carburant durable en Occitanie). L’Initiative Carburants d’Aviation Durables en Occitanie (ICEO) vise à promouvoir le développement et l’utilisation de carburants durables pour l’aviation. L’initiative s’inscrit dans les efforts de décarbonation du secteur aérien en Occitanie.
L’Eco Parc P5 est désormais équipé d’ombrières photovoltaïques sur près de 7 hectares. Cette installation permet au parc de fonctionner en autoconsommation et réduit la dépendance énergétique de l’aéroport en couvrant 25 % de ses besoins en électricité.
L’aéroport Toulouse-Blagnac se positionne à la 1ère place des aéroports français pour la qualité de service rendue à ses clients, selon l’enquête indépendante « ASQ » réalisée par l’ACI (Airport Council International). La plateforme toulousaine parle d’un « niveau de qualité de service et d’expérience clients qui se maintient au même niveau depuis 14 trimestres consécutifs et récompense l’engagement de tous les acteurs de la plateforme ».
« L’année 2024 confirme les tendances post-covid, avec un trafic international dynamique et une présence grandissante des compagnies low-cost sur la plateforme. Nous avons à cœur d’offrir la meilleure expérience possible à nos passagers et ATB maintient sa première place des aéroports français depuis 14 trimestres consécutifs. Ces résultats nous engagent pour l’avenir et nous préparons des nouveautés pour les prochaines années », Philippe Crébassa, Président du Directoire d’Aéroport Toulouse-Blagnac.
SERGE13 a commenté :
6 mars 2025 - 7 h 42 min
Quand je pense que cet aéroport avait, il y a quelques années de cela, des résultats identiques à Lyon et Marseille (ou presque) et qu’aujourd’hui on le voit ramer pour atteindre péniblement les résultats de l’année précédente, on est en droit de se demander ce que cet aéroport va devenir lorsqu’il y aura le TGV à 3h de Paris.
En parallèle l’aéroport de Bâle-Mulhouse, où il n’y a pas plus d’habitant, fait un carton. Est-ce politique, ou social??
Greg6 a commenté :
6 mars 2025 - 10 h 25 min
Faites correctement le décompte du bassin de population desservi par l’EuroAirport…
On parle non seulement de l’ensemble des aires urbaines de Bale et de Mulhouse, mais aussi d’un bout de la Suisse, de l’Allemagne jusqu’à Fribourg, de l’Alsace jusqu’à Strasbourg, du Doubs (Besançon) etc…
L’aéroport de Toulouse quant à lui est “coincé” entre ceux de Bordeaux et Montpellier.
SERGE13 a commenté :
6 mars 2025 - 13 h 01 min
Je pense que vous avez répondu à mon post. Je pense que vous ne m’avez pas compris. Comment on peut passer d’un trafic quasi identique à Marseille et à Lyon (alors que ces deux aéroports sont pris de plein fouet par la concurrence d’une part Nice et d’autres parts Genève) Toulouse a pu rester sur la touche??? Alors qu’en même temps EAP fait un carton. Quand vous avez un aéroport attractif (tarifs, destinations..) les gens font des kilomètres pour venir décoller, quand ce n’est pas le cas, bah ils vont voir ailleurs. J’ai vu des toulousains aller à Carcassonne pour prendre l’avion. Bordeaux et Montpellier sont loin d’avoir le trafic de TLS (mis à part une liaison en hivers sur les Antilles, qu’irait donc faire un toulousain là bas???) Les compagnies aériennes désertent toutes les LC sur TLS, et je lisais il n’y a pas si longtemps que QR faisait un carton sur la ville rose. Il n’en était rien. Il s’agissait juste d’un journaleux qui n’avait rien à raconter sur le sujet. Easyjet ferme sa base.. C’est pour dire. Une pure catastrophe. Pendant ce temps, sur les autres aéroports régionaux européens, ça cartonne partout. En France y a un grave souci.
Greg6 a commenté :
6 mars 2025 - 14 h 13 min
Alors effectivement je répondais à votre post (mauvaise manip).
Je répondais précisément à ça :
“l’aéroport de Bâle-Mulhouse, où il n’y a pas plus d’habitant”.
Je comprends bien que votre message initial est centré sur Toulouse, mais en terme de bassin de clientèle, et en comparaison avec l’EuroAirport, il n’y a pas photo. Ce n’est pas (uniquement) le nombre d’habitants dans la zone urbaine “immédiate” qu’il faut prendre en compte.
Je pense que vous savez très bien tout ça, mais il y a cette phrase :
“qu’irait donc faire un toulousain là bas?”.
Je ne parle pas de toulousains qui vont aller à Bordeaux ou Montpellier, mais des habitants qui sont “entre les deux” et qui ne vont pas à Toulouse. Par exemple, à Pau, les gens vont à Biarritz (1er choix) ou Bordeaux (2ème choix) de préférence si la ligne n’existe pas à Pau/Tarbes. Toulouse n’est que le troisième choix. Donc toute la zone Béarn + Pays Basque échappe à Toulouse.
J’ai des amis à Perpignan, ils vont à Montpellier en premier choix. La zone Perpignan-Narbonne-Béziers semble dévolue à Montpellier.
(Sans compter les petits aéroports régionaux qui offrent quelques lignes et “mangent” un petit peu de clientèle eux aussi)
Ne pas oublier que la zone centrale du sud-ouest, hors zones littorales donc, est considérée comme faisant partie de la “diagonale du vide”. Donc une clientèle peu nombreuse hors grandes agglo, avec une faible densité de population. Et partagée de plus entre 3/4 grands aéroports, plus autant de petits.
Donc la comparaison avec le sud-est, entre Salon-Aix-Marseille jusqu’à Cannes-Nice, en terme de densité de population, de nombre d’aéroports, ne tient pas vraiment.
Après, ça ne répond peut-être pas à toute votre interrogation, mais c’est un début. L’avis d’un toulousain peut-être ?
SERGE13 a commenté :
7 mars 2025 - 7 h 55 min
Je crois que ce qui serait intéressant ce serait de voir, dans un rayon de 200km combien il y a d’habitants. Ce serait intéressant.
Pour vous répondre, le marseillais qui écrit, MRS Provence c’est 2.5 millions. Peut être cela vous donnera un point de départ.
Sachez quand même, que sur un Nice DXB avec Emirates, avant la pandémie, il y avait pas moins de 40% des passagers, tous les jours qui embarquaient étaient des marseillais. Sur NYC, même plus.
Donc en général, lorsque deux gros aéroports sont présents sur une région, un parasite l’autre, nul n’en doute.
Lyon c’est la même avec Genève.
En même temps les habitant de MPL viennent à Marseille pour décoller.
ce que je trouve triste pour TLS c’est cette stagnation qui persiste depuis des années, alors que cet aéroport a tous les atouts pour y parvenir.
Je ne vois que de diminutions de capacité.
C’est dingue. Et lorsque vous allez avoir le TGV pour Paris à 3h, le trafic sera divisé par deux.
Incroyable.
Greg6 a commenté :
7 mars 2025 - 11 h 26 min
Si on trace un cercle de 200km autour de Toulouse, on touche justement du doigt le problème :
Toulouse-Montpellier c’est 195km, et Toulouse-Bordeaux 210km, à vol d’oiseau. Donc on tombe très vite sur la zone d’influence d’un autre grand aéroport. Bien avant les 200km donc.
Pour faire suite à mes exemples précédents, Pau et Perpignan dont les habitants vont plutôt ailleurs, sont à 150km de Toulouse (vol d’oiseau encore).
Rajoutons les aéroports régionaux : Perpignan, Carcassonne, Béziers, Tarbes, Castres, Pau, Bergerac, Limoges, Rodez… tous pas très éloignés de Toulouse. (on se rend compte de l’énormité du truc en listant toutes les petites plate formes)
Aéroports qui offrent : des vols sur Paris, et/ou sur Lyon, et/ou accueillent Ryanair, et/ou offrent des vols saisonniers divers et variés (Volotea, Chalair ou Amelia ou d’autres).
Et votre message me rappelle une chose : les aéroports de Nice et Marseille ont leur gare. Un aéroport comme Toulouse est plus difficile à rallier, problème commun des aéroports du sud-ouest.
Avec des gares et liaisons efficaces ter/Intercités/tgv – aéroport, on ferait chuter le nombre de petits aéroports, et on augmenterait le trafic sur les aéroports restant.
Tonton Burger a commenté :
6 mars 2025 - 10 h 44 min
Habitant Dijon, je vais régulièrement à BSL prendre l’avion… et je ne dois pas être le seul Bourguignon à faire de même.
6 mars 2025 - 13 h 45 min
Culture d aviation très forte mais quel attrait de la zone autour pour le touriste international ??
Ça n a pas l attrait du bordelais ou de la côte d azur …
Pour le business ben pas l attrait de Bâle Genève ou de Lyon
C est dommage
Et puis on peut rajouter aussi la vente temporaire à un chinois qui ne voulait que l argent au chaud à la banque
Le tout fait un aéroport qui pourrait mais qui peut pas …
Peut être le 321lr et xlr sera le sauveur
G.G. d'Astorg a commenté :
6 mars 2025 - 14 h 48 min
Heureusement pour nous que des individus comme vous préfèrent le bordelais ou la Côte d’Azur (fréquentable dans les années 1950 à 1980…). Et tant mieux si vous êtes nombreux à ne pas apprécier les charmes de notre Sud-Ouest !
6 mars 2025 - 17 h 17 min
Et sinon tu as un truc intelligent à dire???
Il y a une différence énorme entre être attractif à l international ( avec les goûts et les impératifs d un voyage depuis très loin) et votre vision
Nb j y vis dans cette région
SERGE13 a commenté :
7 mars 2025 - 7 h 58 min
Cher Monsieur,
Je ne connais pas beaucoup de monde qui disent “tiens, cet été on part en vacances à Toulouse ou à Lyon” (Peut être des parisiens oui, et encore) Réfléchissez, car vous comparez ce qui n’est pas comparable. L’acticité d’un aéroport ne se résume pas au tourisme.