Le Japon vit une euphorie touristique. Il a accueilli presque 37 millions de touristes étrangers en 2024, dépassant de loin les 25 millions en 2023 et le record établi de 32 millions en 2019, selon l’Office national du tourisme japonais (JNTO).

Un cours du Yen au plus bas, une augmentation des vols directs en provenance des principaux marchés et, bien sûr, une destination qui fascine, entre modernisme et tradition, expliquent le succès des vacances au Japon. Le pays vise désormais les 60 millions de visiteurs en 2030. Il deviendrait alors la deuxième destination de vacances en Asie, derrière la Chine. Cette ambition suppose une bonne connectivité aérienne entre l’archipel et le monde entier. La destination Japon est déjà reliée par 107 000 vols internationaux à 199 aéroports dans 46 pays. Les vols sont opérés par 107 différentes compagnies aériennes dont 28 low cost, ce qui offre un large éventail d’options pour tous les budgets.

Au départ de Paris-Charles de Gaulle, Air France proposent des vols directs à destination de la capitale nipponne Tokyo et de la métropole Osaka. Elle a recentré ses vols vers l’aéroport Toykyo-Haneda, avec deux à trois fréquences quotidiennes, et ne dessert plus l’aéroport Tokyo-Narita depuis octobre dernier. Les compagnies aériennes japonaises Japan Airlines (JAL) et All Nippon Airways (ANA) opèrent des liaisons directes de Paris-CDG vers Tokyo-Haneda et aussi Tokyo-Narita. A noter que JAL a commencé à introduire progressivement sur ses liaisons internationales son tout nouveau Airbus A350-1000 embarquant de nouvelles cabines reconnues pour leur grand confort.

Tokyo-Haneda, situé à environ 30 km du centre-ville, est l’aéroport le plus proche et pratique, bien connecté par monorail, train ou bus, et desservi par des vols internationaux et domestiques. Tokyo-Narita, à 70 km à l’est, est plus éloigné et principalement utilisé par les low-cost pour les vols internationaux et domestiques. En résumé, Tokyo-Haneda, desservi par des compagnies aériennes traditionnelles, est généralement recommandé pour son accessibilité, tandis que Tokyo-Narita peut offrir des tarifs plus compétitifs sur certaines liaisons opérées par des low cost.

Les compagnies aériennes japonaises sont confrontées à une grave pénurie de pilotes pour développer leurs réseaux et leurs capacités, et répondre ainsi à la demande exponentielle du tourisme international. Selon l’agence Bloomberg, le Japon compte actuellement environ 7 100 pilotes et le gouvernement de Tokyo prévoit qu’il en faudra 1 000 supplémentaires pour atteindre son objectif d’attirer quelque 60 millions de touristes étrangers d’ici 2030.

La solution serait de recruter des pilotes étrangers mais les compagnies aériennes japonaises, comme JAL et ANA, ont des processus internes très nationaux et hésitent à recruter des pilotes étrangers en raison de la barrière linguistique et des syndicats. En outre, les pilotes employés au Japon gagnent moins que leurs homologues internationaux (pour exemple, 172 900 dollars par an chez JAL contre 453 000 dollars chez Delta et 480 000 chez American Airlines), ce qui limite l’attraction de talents étrangers. A l’heure actuelle, JAL compte environ 2 000 pilotes et « quelques » pilotes non japonais. ANA, quant à elle, compte environ 2 400 pilotes et ne recrute pratiquement pas d’étrangers.

Le pays du Soleil Levant offre une richesse de destinations touristiques mêlant tradition, modernité et nature. Tokyo, la capitale trépidante, séduit avec ses gratte-ciel et ses quartiers animés comme Shibuya et Akihabara. Kyoto, l’ancienne cité impériale, est célèbre pour ses temples zen (Kinkaku-ji, Fushimi Inari), ses jardins et ses geishas encore en activité. Osaka brille par sa gastronomie, son château inscrit au patrimoine de l’Unesco et l’ambiance vibrante de Dotonbori. Hiroshima touche par son Mémorial de la Paix et l’île sacrée de Miyajima. Hokkaido attire avec ses paysages alpins, ses stations de ski et ses champs de lavande à Furano.

Le Japon peut être intimidant en raison de la barrière linguistique (peu d’anglais parlé hors des zones touristiques) et de la complexité des transports sur place (notamment les métros et les trains). Opter pour un circuit organisé qui s’occupe des réservations, des transferts et des itinéraires à l’avance, permet de profiter au maximum de la destination. En plus, les circuits incluent des expériences uniques, comme des nuits en ryokan (auberges traditionnelles), des cérémonies du thé, ou des rencontres avec des locaux en présence d’un guide francophone.

Parmi les spécialistes du pays du Soleil Levant, le voyagiste Destination Japon, situé dans le 1er arrondissement de Paris, organise des séjours intimistes appréciés des nippophiles. Reconnu pour ses services en boutique et son site très complet, Comptoir des Voyages organisent des circuits sur mesures de neuf jours, idéals pour un premier séjour, et jusqu’à 18 jours pour parcourir tout l’archipel. Le site de l’Office national du tourisme japonais affiche une riche actualité de la destination, ainsi que des conseils pratiques sur tous les sites touristiques que compte l’archipel.

Japon, le tourisme en fête 1 Air Journal

@DR/AJ