Ryanair a une nouvelle fois critiqué la stricte application de l’interdiction des vols de nuit à l’aéroport de Berlin (BER). La raison en est le détournement du vol FR1571 de Vilnius à destination de Berlin vers l’aéroport de Hanovre, jeudi dernier.
Bien que le vol n’ait été retardé que de sept minutes, ce que Ryanair attribue à des circonstances météorologiques mineures, l’autorité aéronautique compétente de Berlin-Brandebourg (LuBB) a refusé l’autorisation d’atterrissage à Berlin, préférant le dérouter vers Hanovre. Après leur atterrissage à Hanovre, les passagers du vol retardé ont dû prendre un bus pour Berlin pendant plusieurs heures. Ryanair déplore que l’inflexibilité de la LuBB entraîne régulièrement des perturbations inutiles pour les passagers. Marcel Pouchain Meyer, responsable de la communication de Ryanair, a qualifié de « complètement inacceptable » le fait que les passagers soient soumis à de telles circonstances en raison du refus des autorités d’accorder des dérogations, même mineures, à l’interdiction des vols de nuit.
Ryanair appelle les autorités compétentes, et en particulier Carsten Diekmann, à collaborer pour trouver une solution afin de ne plus compromettre la compétitivité de Berlin en tant que destination aéronautique. Il a souligné l’inefficacité et l’impact environnemental d’une redirection des vols en quelques minutes et a appelé Carsten Diekmann à travailler à une solution pratique, en laissant une certaine flexibilité pour atterrir après l’entrée en vigueur de l’interdiction des vols de nuit en cas de retards mineurs.

Ah Bon ? a commenté :
27 mai 2025 - 10 h 35 min
Il faut comprendre Ryanair:
– ils sont incapables d’adapter leurs horaires aux contraintes d’exploitation, ni aux conditions météorologiques “mineures”
– ils n’ont rien à f… des riverains, des employés d’aéroport, des contrôleurs aériens
– pour eux toute réglementation n’est qu’une opportunité de contournement
Quel monde cruel pour les entreprises à vocation sociales telles que Ryanair
staff a commenté :
27 mai 2025 - 11 h 14 min
oui mais les employés et contrôleurs ne sont pas contre les arrivées tardives , cela génère des heures majorées de nuit et des heures sup …toujours bon prendre .
par ailleurs absolument toutes les compagnies peuvent avoir des vols retardés et espèrent une dérogation pour atterrir après le couvre-feu , ce qui demeure exceptionnel .
Greg765 a commenté :
27 mai 2025 - 11 h 39 min
De nombreux aéroport n’ont pas de couvre-feu. Mais pour ceux qui en ont il y a en général quelques exceptions (pour les avions basés, pour un certain nombre de retards autorisés par mois, etc…). A ma connaissance Berlin est un des aéroports avec le couvre feu le plus strict.
Ce genre de déroutement, outre les perturbations pour la compagnie, génèrent aussi des perturbations pour les passagers qui se retrouvent à devoir rentrer en bus la nuit, et une surconsommation de kérosène qui pourrait être évitée.
Il y avait aussi eu un avion à Berlin qui avait fait une remise de gaz à basse altitude pour quelques minutes de couvre-feu. On comprend bien que pour quelques minutes, il aurait été préférable qu’il atterrisse: outre les perturbations énumérées ci-dessus, une remise de gaz est naturellement beaucoup plus bruyante qu’un atterrissage, donc l’objectif même recherché du couvre-feu pour les riverains est rendu inefficace en forçant certains avions à remettre les gaz.
Je pense que Berlin devrait trouver un système un peu plus flexible.
À côté de ça il n’est pas non plus normal que pour juste 7 minutes de retard l’avion se retrouve dans la fenêtre du couvre-feu. Ryanair ne devrait pas programmer de vols qui atterrissent 5 minutes avant l’entrée en vigueur du couvre-feu, car le moindre retard entraîne de grosses conséquences.
Certainement que la compagnie essaie se maintenir autant de vol que possible malgré les retards de livraison chez Boeing. Mais avec les aéroports comme Berlin c’est un peu joueur.